Repérer les premiers signes et agir sans tarder pour prévenir le décrochage scolaire : une foule de solutions adaptées à chaque situation existent pour retrouver motivation et surtout confiance en soi et en son potentiel ! Quelques pistes…
S’appuyer sur les ressources de votre lycée
L’équipe éducative se mobilise pour et avec vous
Continuer à trouver du sens dans sa scolarité et des perspectives pour sa future vie professionnelle, c’est important, et l’équipe éducative de votre établissement est là pour vous y aider : proviseur·e, CPE, professeur·e principal·e, PsyEn, infirmier·ère scolaire… n’hésitez pas à les solliciter dès les premiers signes de décrochage.

Changer de voie, c’est possible !
Parce que vous avez le droit de changer d’avis et donc de filière, l’Éducation nationale a conçu le dispositif « droit à l’erreur », qui vous permet de vous réorienter avant les vacances d’automne grâce à des passerelles entre lycées généraux et lycées professionnels.


Retrouver confiance
Dans certains établissements comme au lycée Georges Pompidou de Castelnau-le-Lez, un dispositif de microlycée existe aussi. Il permet de suivre des cours dans des groupes restreints avec un accompagnement sur mesure de l’équipe enseignante ; et ainsi de raccrocher, même après quelques mois passés loin de l’école.
Entrevoir des perspectives avec les Cordées de la réussite
Ce sont des partenariats entre établissements secondaires et d’enseignement supérieur, de formes variées (tutorat à l’année ou sur des actions ciblées), au travers desquels des étudiants coachent des élèves de collège et de lycée, par exemple pour la mise en œuvre de leur projet d’orientation. Exemple avec la Cordée du Campus des métiers et des qualifications de l’industrie du futur dans l’Aveyron, qui organise des journées découverte des métiers et des formations dans l’industrie : professionnel·les et étudiant·es partagent leurs expériences et amènent des collégiens à réfléchir sur leur propre futur. Inspirant et motivant !

Illustration en vidéo lors d’une journée Cordées de la réussite à Conques en avril 2022.
TÉMOIGNAGE de Nadia Medjahed-Durel, enseignante de lettres et d’histoire : Avec Théâtr’o Mirail, le théâtre s’invite en lycée professionnel. « J’ai lancé Théatr’o Mirail il y a quatre ans, au lycée professionnel du Mirail (Toulouse) dans lequel j’enseigne. Je souhaitais faire entrer le théâtre dans les lycées professionnels, comme cela se fait en lycée général. En diffusant la culture, je voulais aussi arriver à raccrocher des élèves démotivés. Le théâtre est un outil magique pour cela, il renforce la confiance en soi et l’estime personnelle et fédère autour d’un projet commun. Tous les élèves du CAP au bac pro sont mélangés. Un intervenant professionnel, Romain Picquart, vient régulièrement pour les faire travailler et leur apporter un regard extérieur. Tous les ans, nous participons à un projet proposé par le théâtre de la Cité avec lequel nous avons un partenariat. Enfin, je les emmène aussi voir au moins six spectacles par an dans les principaux théâtres de Toulouse. » |
Pour en savoir plus sur tous les dispositifs existants, rendez-vous sur le site « Nouvelles Chances »
En complément des nombreux dispositifs proposés dans les collèges et lycées, il existe, hors les murs, des actions de soutien mises en œuvre par des acteurs locaux qui travaillent bien sûr en étroite collaboration avec les établissements scolaires.
Se faire accompagner hors les murs
Bénéficier de soutien scolaire
Dans le cadre notamment du contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS), des associations proposent un accompagnement gratuit en dehors du temps scolaire pour les élèves du primaire et du secondaire. Par exemple, une aide aux devoirs pour vous apprendre à mieux organiser votre travail personnel, à acquérir de l’autonomie, à améliorer votre expression orale et écrite. Au-delà du strict travail scolaire, elles peuvent vous proposer de vous impliquer dans des projets citoyens, seul·e ou en groupe, ainsi que dans des ateliers créatifs et artistiques, et de participer à des sorties culturelles ou de loisirs.
Le mentorat, pourquoi pas ?
Avec, par exemple, l’association fondation étudiante pour la ville (AFEV). « En Occitanie, nous travaillons en partenariat avec 158 établissements scolaires, 213 bénévoles font partie de notre association et nous menons 2 500 actions de mentorat », décrit Soizic Ghandour, déléguée régionale Occitanie de l’AFEV. L’AFEV met notamment en relation ses mentors – de jeunes étudiants qui ont envie de s’engager – avec des élèves en situation de difficulté scolaire. « Il faut que les familles soient d’accord, bien évidemment, et c’est le collège ou le lycée qui fait la mise en relation », explique Nawel Bensetti-Viguié, déléguée territoriale du Tarn et de l’Aveyron à l’AFEV. Les mentors proposent alors un accompagnement qui va bien au-delà de l’aide aux devoirs : « Les ados ont surtout envie de partager des moments de bienveillance, les mentors leur proposent aussi des rencontres avec d’autres jeunes et des découvertes, par exemple la visite d’une médiathèque en ville. Au bout de quelques mois, ils retrouvent confiance en eux, sont plus autonomes, et parviennent à y voir plus clair sur leur projet professionnel », constate-t-elle.
Réfléchir à son avenir

Autre piste, les associations de parents d’élèves. Par exemple, la FCPE est aussi en première ligne pour vous aider à ne pas décrocher. L’association propose des forums et des ateliers ouverts aux élèves et même aux parents. Le but ? Vous proposer un espace pour réfléchir notamment à ce que vous avez envie de faire après le lycée. L’association vous donne pour cela de nombreuses ressources, des liens, des contacts, des tests pour vous aider à cerner votre personnalité.
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