Enseignement sup : des innovations pédagogiques au service de votre insertion professionnelle
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Dernière mise à jour le
12 octobre 2023
Les transitions écologique et numérique entraînent l’évolution de nombreux métiers et l’émergence de nouveaux besoins en compétences. Pour y répondre, les établissements d’enseignement supérieur – universités, écoles, lycées, IUT… –, soutenus par la Région, investissent dans la modernisation de leurs équipements et espaces de formation. Leurs étudiants bénéficient ainsi de conditions idéales pour réussir leurs études, puis s’insérer dans la vie professionnelle. Exemples dans les instituts universitaires de technologie (IUT).
L’innovation pédagogique, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de nouvelles méthodes de travail qui mettent l’étudiant au centre de l’apprentissage, et ce dans toutes les filières d’études : santé, communication, génie civil, agroalimentaire… Qu’elles passent par des modes d’enseignement repensés, un équipement modernisé ou encore le développement de compétences numériques, elles sont essentielles pour permettre aux étudiants de s’insérer dans le monde professionnel en répondant aux nouvelles attentes des entreprises.
Ainsi, l’enseignement supérieur innove, que ce soit en s’appuyant sur de nouveaux outilstechnologiques (imprimantes 3D, casques de réalité virtuelle…) ou en aménageant de nouveaux espaces, comme les espaces collaboratifs modulaires, qui induisent de nouvelles façons de travailler en groupe.
La Région les soutient : les grands projets en Occitanie
La Région soutient le déploiement de pratiques pédagogiques innovantes sur le territoire. Grâce à ces investissements, des projets très variés ont vu le jour dans les IUT d’Occitanie, et un nouvel appel à projets a été lancé pour l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la région. En attendant, voici quelques exemples d’initiatives mises en place dans les IUT aux quatre coins du territoire !
La réalité virtuelle, nouvel outil de l’ergonome
Et si l’on mettait la réalité virtuelle (RV) au service de l’ergonomie ? C’est ce que fait l’IUT d’Auch au sein du département hygiène, sécurité, environnement (HSE), via un outil qui permet aux étudiants de simuler une activité professionnelle en se mettant à la place d’un personnel soignant ou d’un caissier, d’une caissière. « Les gestes et postures sont mesurés et enregistrés par des outils de précision afin d’analyser les sollicitations biomécaniques et physiologiques de la personne immergée dans la simulation », précise Simon Dauvois, qui enseigne la santé au travail. Cette technologie, en complément d’un enseignement théorique, permet ainsi aux élèves de comprendre toutes les contraintes du travail simulé et d’en améliorer les conditions.
« Je pense que cet outil se développera dans les années à venir dans le domaine de la prévention. C’est pour cela que je trouve important de pouvoir le manipuler dès notre formation. »
Maël, étudiant en bachelor universitaire de technologie (BUT) HSE
Par ailleurs, l’aspect ludique est apprécié des élèves : « Comme c’est de la nouvelle technologie, on est tout de suite attiré par cet atelier », constate Andreas. « Et en vivant des situations concrètes, on retient plus facilement. »
Contrôler des objets à distance
Grâce au laboratoire IOT (Internet of things, ou Internet des objets), les étudiants de l’IUT de Béziers peuvent piloter toutes sortes d’objets du quotidien. Dans une salle équipée d’ordinateurs et d’outils électroniques, les élèves du BUT réseaux et télécommunications expérimentent, dans des conditions professionnelles, les technologies de l’IOT, un domaine porteur qui ouvre sur de nouveaux emplois. « Nos étudiants aiment beaucoup ce laboratoire », se félicite Jérôme Azé, directeur de l’IUT. « Ils développent des compétences qui leur seront essentielles dans leur vie professionnelle. » Ainsi, les élèves travaillent sur des projets scolaires, mais aussi sur des prototypes en partenariat avec des entreprises.
Cultivateurs connectés
Au cœur de l’IUT de Montpellier, étudiants et enseignants se retrouvent régulièrement pour travailler dans une serre connectée. Ce lieu d’expérimentation permet de faire découvrir à ses utilisateurs l’aquaponie, un système de production à faible empreinte carbone et peu coûteuse en entretien. « Chaque jour, nous relevons automatiquement et à distance plusieurs paramètres, comme la température, ce qui permet d’éviter les aléas climatiques et de rendre la production plus autonome », explique Matteo Valenza, directeur de l’IUT. Grâce à ces outils, les étudiants des différents départements sont formés aux techniques modernes d’agriculture dans le respect du vivant.
« On met en application des notions abordées en cours et on acquiert de nouvelles compétences. C’est très utile pour notre insertion professionnelle, car l’aquaculture est un secteur innovant en plein essor. »
Maël, étudiant en 2e année de BUT génie biologique
De l’idée à l’objet
À l’IUT de Toulouse, la formation en génie civil a introduit la méthode BIM (building information modeling), qui permet de créer une maquette en 3D d’un bâtiment grâce, entre autres, à des logiciels et à des systèmes de scan. Alors que les entreprises du bâtiment prennent le tournant du numérique, la maîtrise de ces nouvelles techniques est indispensable pour les étudiants, rappelle Dominique Pinon, directeur adjoint de l’IUT : « Il s’agit d’un secteur d’avenir. On veut donc former nos élèves à cette méthode afin qu’ils soient opérationnels et employables. » Celle-ci renforce aussi le lien entre les différents métiers du génie civil, puisque tous les acteurs d’un projet (plomberie, maçonnerie, électricité…) ont accès au même modèle.
Enseignement sup : des innovations pédagogiques au service de votre insertion professionnelle
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Les transitions écologique et numérique entraînent l’évolution de nombreux métiers et l’émergence de nouveaux besoins en compétences. Pour y répondre, les établissements d’enseignement supérieur – universités, écoles, lycées, IUT… –, soutenus par la Région, investissent dans la modernisation de leurs équipements et espaces de formation. Leurs étudiants bénéficient ainsi de conditions idéales pour réussir leurs études, puis s’insérer dans la vie professionnelle. Exemples dans les instituts universitaires de technologie (IUT).
L’innovation pédagogique, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de nouvelles méthodes de travail qui mettent l’étudiant au centre de l’apprentissage, et ce dans toutes les filières d’études : santé, communication, génie civil, agroalimentaire… Qu’elles passent par des modes d’enseignement repensés, un équipement modernisé ou encore le développement de compétences numériques, elles sont essentielles pour permettre aux étudiants de s’insérer dans le monde professionnel en répondant aux nouvelles attentes des entreprises.
Ainsi, l’enseignement supérieur innove, que ce soit en s’appuyant sur de nouveaux outils technologiques (imprimantes 3D, casques de réalité virtuelle…) ou en aménageant de nouveaux espaces, comme les espaces collaboratifs modulaires, qui induisent de nouvelles façons de travailler en groupe.
La Région les soutient : les grands projets en Occitanie
La Région soutient le déploiement de pratiques pédagogiques innovantes sur le territoire. Grâce à ces investissements, des projets très variés ont vu le jour dans les IUT d’Occitanie, et un nouvel appel à projets a été lancé pour l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la région. En attendant, voici quelques exemples d’initiatives mises en place dans les IUT aux quatre coins du territoire !
La réalité virtuelle, nouvel outil de l’ergonome
Et si l’on mettait la réalité virtuelle (RV) au service de l’ergonomie ? C’est ce que fait l’IUT d’Auch au sein du département hygiène, sécurité, environnement (HSE), via un outil qui permet aux étudiants de simuler une activité professionnelle en se mettant à la place d’un personnel soignant ou d’un caissier, d’une caissière. « Les gestes et postures sont mesurés et enregistrés par des outils de précision afin d’analyser les sollicitations biomécaniques et physiologiques de la personne immergée dans la simulation », précise Simon Dauvois, qui enseigne la santé au travail. Cette technologie, en complément d’un enseignement théorique, permet ainsi aux élèves de comprendre toutes les contraintes du travail simulé et d’en améliorer les conditions.
Par ailleurs, l’aspect ludique est apprécié des élèves : « Comme c’est de la nouvelle technologie, on est tout de suite attiré par cet atelier », constate Andreas. « Et en vivant des situations concrètes, on retient plus facilement. »
Contrôler des objets à distance
Grâce au laboratoire IOT (Internet of things, ou Internet des objets), les étudiants de l’IUT de Béziers peuvent piloter toutes sortes d’objets du quotidien. Dans une salle équipée d’ordinateurs et d’outils électroniques, les élèves du BUT réseaux et télécommunications expérimentent, dans des conditions professionnelles, les technologies de l’IOT, un domaine porteur qui ouvre sur de nouveaux emplois. « Nos étudiants aiment beaucoup ce laboratoire », se félicite Jérôme Azé, directeur de l’IUT. « Ils développent des compétences qui leur seront essentielles dans leur vie professionnelle. » Ainsi, les élèves travaillent sur des projets scolaires, mais aussi sur des prototypes en partenariat avec des entreprises.
Cultivateurs connectés
Au cœur de l’IUT de Montpellier, étudiants et enseignants se retrouvent régulièrement pour travailler dans une serre connectée. Ce lieu d’expérimentation permet de faire découvrir à ses utilisateurs l’aquaponie, un système de production à faible empreinte carbone et peu coûteuse en entretien. « Chaque jour, nous relevons automatiquement et à distance plusieurs paramètres, comme la température, ce qui permet d’éviter les aléas climatiques et de rendre la production plus autonome », explique Matteo Valenza, directeur de l’IUT. Grâce à ces outils, les étudiants des différents départements sont formés aux techniques modernes d’agriculture dans le respect du vivant.
De l’idée à l’objet
À l’IUT de Toulouse, la formation en génie civil a introduit la méthode BIM (building information modeling), qui permet de créer une maquette en 3D d’un bâtiment grâce, entre autres, à des logiciels et à des systèmes de scan. Alors que les entreprises du bâtiment prennent le tournant du numérique, la maîtrise de ces nouvelles techniques est indispensable pour les étudiants, rappelle Dominique Pinon, directeur adjoint de l’IUT : « Il s’agit d’un secteur d’avenir. On veut donc former nos élèves à cette méthode afin qu’ils soient opérationnels et employables. » Celle-ci renforce aussi le lien entre les différents métiers du génie civil, puisque tous les acteurs d’un projet (plomberie, maçonnerie, électricité…) ont accès au même modèle.