[Intitule] BP JEPS spécialité activités sports collectifs mention football
libelle: CAPA Services aux personnes et vente en espace rural
Niveau: Bac + 5
[Objectif] Le titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, BPJEPS, exerce le métier d’animateur dans une association, un club sportif ou une entreprise. Il peut également préparer les concours de la fonction publique territoriale (éducateur territorial des activités physiques et sportives, animateur territorial) ou de la fonction publique hospitalière (animateur). Avec la spécialité sports collectifs, il peut concevoir des projets d’animation et conduire en autonomie des séances d’entraînements dans la discipline de la mention choisie (football, handball, rugby à XV…). La préparation de ce diplôme est assurée par des centres de formation agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Pour tout renseignement, consulter le site du ministère des Sports : www.sports.gouv.fr.
Bonton Résultats « Fiche Onisep » lien blank: http://www.onisep.fr/http/redirection/formation/identifiant/34267/ / Bouton Contenu « Certification Pro » lien blank : http://certificationprofessionnelle.fr/recherche/rncp/25521
[Descriptif]:
<p>Ce CAP agricole forme des employés qualifiés en services aux personnes et en accueil-vente en espace rural, pour travailler dans des magasins traditionnels, des supermarchés de proximité, des supérettes ou certains commerces, qui exercent des activités de services, comme les pharmacies, les salons de coiffure, La Poste ou encore les banques et assurances .Ils travaillent aussi dans les halles, sur les marchés et les lieux de tourisme (chambre d’hôtes etc.) </p>
<p>Dans le secteur des services aux personnes, le professionnel intervient auprès de nombreux publics et notamment des publics dits fragiles : petite enfance, personnes handicapées, personnes âgées ou/et dépendantes. Il est employé au sein de diverses structures publiques ou privées, à domicile ou dans des structures collectives d’hébergement (de type maisons de retraite, EPHAD, foyer-logement…) ainsi que dans des garderies, établissements scolaires, hôpitaux de jour…</p>
Acces:
<p>Ce bac pro se prépare en trois ans après la classe de troisième. Les élèves titulaires de certains CAP du même secteur peuvent également le préparer en 2 ans sous certaines conditions.</p>
Attendu:
<h4>Attendus nationaux de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup</h4>
<p>Être majeur</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour les aménagements paysagers, l’entretien des parcs et jardins, les espaces verts et les espaces boisés</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour la gestion technique, économique et pratique d’un chantier</p>
<p>Vouloir travailler en extérieur en entreprises d’espaces verts ou en entreprises spécialisées en taille des arbres</p>
<p>Avoir des aptitudes physiques pour le travail en hauteur dans le respect des règles de sécurité et de la réglementation en vigueur </p>
Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
Certification: Diplôme national ou diplôme d’Etat
Poursuite:
<p>Le bac pro a pour premier objectif l’insertion professionnelle mais, avec un très bon dossier ou une mention à l’examen, une poursuite d’études est envisageable en BTS Technico commercial en priorité, ou du secteur bois plus rarement.</p>
<p> </p>
Liste formations poursuite: …
Possibilité de mettre les métiers…
Etablissements:
- Institut des Métiers du Sport de Béziers
2 rue Louis Lafferre
34500
Béziers
Tel: 06 87 85 45 69
Fax: 04 67 44 43 12
http://imsb34.org
Rythme Formation: apprentissage; alternance sous statut scolaire
Session début: 20200901
Session fin: 20220630
hébergement: internat, garçon fille
durée: 3 ans
- Etablissement …
master mention énergie
master mention énergie
Ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Niveau terminal d'études :
Nature du diplôme : Diplôme national ou diplôme d'Etat
Fiches métiers
F1106 - Ingénierie et études du BTP
H1102 - Management et ingénierie d'affaires
H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
H2502 - Management et ingénierie de production
Métiers
- agent/e de développement des énergies renouvelables
Des compétences techniques
Créateur et développeur de projets, l'agent de développement des énergies renouvelables possède des compétences en énergétique et en thermique : appareils disponibles, applications et limites, dimensionnement, coûts, rentabilité... Et, bien sûr, une connaissance approfondie des énergies renouvelables.
Des qualités relationnelles
Dans ce métier, savoir argumenter et convaincre est indispensable. Pour conduire un entretien ou animer des réunions, mieux vaut avoir le goût du contact et le sens de l'écoute. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée. Place à des profils disponibles, investis et engagés pour la cause environnementale.
Des connaissances en gestion
Pas question pour ce gestionnaire de ne pas maîtriser les outils informatiques et bureautiques. Avoir des capacités de rédaction et de synthèse est impératif. Savoir rédiger un cahier des charges implique une bonne connaissance des réglementations (aspects juridiques, répartition des compétences, rôle des différents partenaires, mobilisation des financements).
Au sein des réseaux de villes et communes
L'agent de développement des énergies renouvelables travaille surtout dans les grandes villes qui possèdent un service énergie ou dans des structures dédiées, comme les agences locales de l'énergie. La mise en place d'un projet d'envergure est souvent collective. De plus en plus, les communes, communautés d'agglomération ou métropoles se regroupent en réseau pour mettre en place une politique de l'énergie durable : projet Rêve pour la région Jura-Léman, programme Ambition Climat Énergie en Bretagne, etc.
Un travail de gestion
Ce gestionnaire travaille généralement dans un bureau, sous la direction d'un chef de projet. Montage de dossiers et gestion de procédures occupent une place importante dans ses activités. Il rédige un cahier des charges de l'étude, trouve des financements, recherche des subventions auprès de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ou des conseils régionaux... des déplacements occasionnels sont à prévoir.
De nombreux partenaires
Ce professionnel est en relation fréquente avec la population, les élus et les autres services de la collectivité. Il communique aussi avec les services déconcentrés de l'État, agences de l'urbanisme, missions locales, bailleurs sociaux..., les chambres consulaires, les observatoires territoriaux et les associations de développement.
Réduire les factures d'énergie
Réduire les factures énergétiques des communes et des villes : c'est le premier rôle de l'agent de développement des énergies renouvelables. À lui de gérer les consommations d'énergie de tous les bâtiments communaux. Après avoir repéré et analysé les dérives, il recherche les meilleures solutions énergétiques pour diminuer les coûts et les émissions de gaz à effet de serre.
Monter des projets
Solaire, éolien, géothermique, biogaz, bois-énergie... cet agent participe à la mise en place et au suivi de projets locaux en énergies renouvelables. Il développe le chauffage des équipements (piscines, écoles, cantines...) grâce à des capteurs solaires. Il met en place un plan d'urbanisme éolien ou cherche comment alimenter des véhicules électriques municipaux en énergie solaire...
Animer pour convaincre
Cet animateur joue un rôle de médiateur entre les élus locaux et les habitants. Pour mettre en place une politique énergétique à long terme, il informe et sensibilise. Pour chaque projet, il rallie à sa cause tous les partenaires impliqués. Colloques, expos, conférences... à lui de trouver le bon moyen pour convaincre.
Accès
Plusieurs diplômes de niveau bac + 2 à bac + 5 permettent d'accéder aux fonctions d'agent de développement des énergies renouvelables. Le métier peut relever de la fonction publique territoriale. Concours de catégorie A ou B. Pour en savoir plus : www.cnfpt.fr.
Niveau bac + 2
BTS maintenance des systèmes, option C systèmes éoliens
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil-construction durable
Licence professionnelle énergétique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste orienté génie thermique et complété par des stages dans les énergies renouvelables
Master énergie, énergétique, thermique
- chef/fe d'exploitation d'usine d'incinération
Gérer équipes et budget
Le chef d'exploitation d'usine d'incinération est un dirigeant d'entreprise. Il supervise le travail de ses équipes. Il élabore et suit le budget de son usine, en intégrant le coût d'exploitation et celui de la vente de l'électricité et de la chaleur produites. La vapeur d'eau, par exemple, peut être utilisée pour chauffer des bâtiments (logements, hôpitaux, etc.) situés à proximité.
Savoir rédiger
Il consigne, par écrit, les résultats d'exploitation. Il suit des tableaux de bord remplis d'indicateurs techniques (quantité de déchets traités, eau, gaz et électricité consommés, énergie produite...), de résultats financiers ou de données liées au personnel.
Assurer une veille technologique et réglementaire
Il s'adapte à l'évolution des techniques de traitement (en biotechnologie, notamment). Il optimise l'utilisation de l'énergie électrique et des produits de traitement. Il veille au respect de la réglementation : l'utilisation de produits chimiques et/ou toxiques demande le strict respect des consignes de sécurité et une parfaite connaissance du matériel de protection individuelle (dosimètre, masque à gaz, vêtements de protection...). Enfin, il veille au respect des normes environnementales (certification SO14001, par exemple).
Une large autonomie
Le chef d'exploitation d'usine d'incinération partage son temps entre l'usine d'incinération, les rendez-vous avec les clients et les visites à ses interlocuteurs institutionnels. Il accueille les services de la préfecture lorsqu'ils viennent inspecter le niveau de sécurité et de respect de l'environnement. Il rencontre les responsables d'encadrement des autres usines de son groupe industriel, afin de profiter de retours d'expériences éventuels. Au quotidien, il garde une large autonomie dans l'organisation de son travail. Mais cette autonomie induit une forte responsabilité. Il est responsable de son usine quoi qu'il arrive.
Des astreintes
Les fours fonctionnent en continu, y compris le week-end. En cas de grosse panne, le chef d'exploitation d'usine d'incinération peut être amené à assurer une permanence.
Différents statuts
Souvent salarié du secteur privé, il peut aussi travailler pour une collectivité territoriale (commune, communauté de communes...) qui a choisi l'exploitation en régie directe. Le chef d'exploitation d'usine d'incinération est alors fonctionnaire : il est cadre (catégorie A) de la filière technique territoriale.
Superviser les équipes
Selon le cas, les déchets ménagers sont recyclés, placés en centre de stockage ou brûlés dans une usine d'incinération. Celle-ci est une installation complexe, dotée de grands fours atteignant des températures très élevées. Ce mode de traitement des déchets permet de réduire leur volume, de les solidifier et d'en concentrer les éléments polluants. Le chef d'exploitation d'usine d'incinération est responsable du bon fonctionnement de l'usine. Il donne au chef de quart les consignes de conduite de l'usine : rotation des déchets dans la fosse, volumes à incinérer, allure de chauffe des fours...
Contrôler les procédures
Il contrôle aussi le respect des procédures. En amont, il s'assure que les déchets reçus sont conformes. Il vérifie l'absence de radioactivité, de produits liquides qui peuvent endommager l'équipement. Il supervise ensuite l'alimentation des fours, le traitement des effluents aqueux (eau souillée utilisée pour " laver " les fumées...), la récupération éventuelle d'énergie (production de chaleur ou d'électricité), l'évacuation des résidus de combustion. Il vérifie les analyses chimiques effectuées chaque jour, afin d'avoir un regard précis sur la bonne marche des opérations de traitement. Enfin, il définit les améliorations à mettre en oeuvre.
Accès
Le chef d'exploitation d'usine d'incinération a suivi une formation de niveau bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur.
Niveau bac + 5
Master dans les domaines de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets ; du génie des procédés ; du génie thermique ; de la chimie ; de l'électricité ; des automatismes ; de l'environnement industriel ; des fluides et énergie...
Diplôme d'ingénieur dans les domaines de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets ; du génie des procédés ; du génie thermique ; de la chimie ; de l'électricité des automatismes ; de l'environnement industriel ; des fluides et énergie...
- chef/fe de projet éolien
Pluricompétence
Ce spécialiste des énergies renouvelables a des connaissances scientifiques en écologie, météorologie, géologie, modélisation. Outre des compétences techniques, réglementaires et économiques spécifiques à l'éolien, il maîtrise toutes sortes de logiciels (gestion de projet, simulation, cartographie...). C'est aussi un gestionnaire avisé, qui connaît bien les techniques de management.
Sens de l'organisation
Pas facile d'installer un parc d'éoliennes. Tout au long du projet, il faut faire de multiples démarches, contacter de nombreux organismes, gérer le planning, animer une équipe. Priorité à l'autonomie et au sens des responsabilités, sans oublier des capacités d'analyse, de rigueur et de synthèse.
Qualités relationnelles
Le chef de projet éolien fait preuve d'excellentes aptitudes relationnelles pour aller à la rencontre des autres, expliquer, lutter contre les idées reçues. En cas de remise en question d'un projet, mieux vaut être dynamique et persuasif. Le goût du contact, doublé du sens de l'initiative, est donc incontournable. Une bonne maîtrise des techniques de négociation et de médiation est recommandée.
En bureau d'études
Le chef de projet éolien est, le plus souvent, salarié dans un bureau d'études. Au sein d'une petite équipe pluridisciplinaire, il coordonne toutes les études nécessaires au développement du projet. Il exerce ses activités pour le compte de grandes entreprises de l'énergie possédant un service ou une filiale dédiée aux énergies renouvelables (EDF Renouvelables, Engie Green, Total...) ou pour des entreprises spécialisées (Valorem, Vestas, RES, Enercon, Innovent...).
En collaboration
Le spécialiste de l'éolien ne travaille pas seul. Il consacre une part importante des études préparatoires à l'aspect environnemental du projet. Pour cela, il fait souvent appel à des sous-traitants pour évaluer l'impact sur la flore, la faune (en particulier les oiseaux) et le paysage. Divers experts l'aident à identifier les éventuels impacts de bruit, de l'effet d'ombre et de clignotement des pales des éoliennes, des interférences électromagnétiques.
Souvent en déplacement
Prospection, concertation, information... Pour mener à bien sa mission, ce professionnel se déplace beaucoup. Il enquête sur le terrain, équipé d'appareils de mesure et n'hésite pas à rencontrer régulièrement ses nombreux interlocuteurs (auditeurs, experts, élus, propriétaires...) pour leur expliquer son projet d'installation d'éoliennes.
Sélectionner un site
Pour capter l'énergie du vent et la transformer en énergie électrique, le chef de projet éolien participe à toutes les études nécessaires au développement d'un parc d'éoliennes. Dans un premier temps, et après une analyse topographique et du type de sol, il sélectionne les sites où elles seront implantées. L'évaluation du potentiel de production d'énergie relève également de ses fonctions.
Étudier la faisabilité
Ce développeur éolien réalise lui-même (ou fait établir) une série d'études de faisabilité technique et économique. Tous les risques sont passés au crible. Il évalue les impacts sur l'environnement, examine les contraintes réglementaires, étudie les possibilités de raccordement au réseau électrique existant. Il fait aussi réaliser des études de vents, par le biais de mâts de mesure, pour connaître leurs vitesse et direction.
Obtenir le permis de construire
Cet expert cultive aussi le dialogue et la concertation. Soucieux de convaincre de l'intérêt de son projet, il tisse des liens étroits avec les collectivités locales, les citoyens et la presse. C'est lui qui sollicite et trouve des accords avec les propriétaires, les élus locaux, les administrations... Son objectif : déposer et obtenir un permis de construire.
Accès
Le chef de projet éolien est le plus souvent issu d'une école d'ingénieurs généraliste ou spécialisée et/ou possède un mastère spécialisé dans les domaines de l'environnement, des énergies renouvelables ou de l'aménagement du territoire.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mentions énergétique, thermique ; énergie ; gestion de l'environnement ; géographie, aménagement, environnement et développement...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en énergies renouvelables ou en génie de l'environnement
- économe de flux
Le goût du contact
Médiateur dans l'âme, l'économe de flux est avant tout une personne de dialogue. Pour défendre ses idées, faire passer ses messages et sensibiliser un large public, il doit savoir argumenter et convaincre. Un sérieux sens du relationnel, doublé de solides capacités pédagogiques, est donc indispensable. Bien entendu, savoir écouter est impératif.
La passion de l'écologie
L'économe de flux est un professionnel convaincu de la nécessité d'adopter une authentique démarche de développement durable. Ce métier séduit en priorité ceux qui veulent avoir une action concrète et qui souhaitent agir pour la planète. Il faut être un fervent défenseur des énergies renouvelables et avoir une réelle envie de transmettre à tous le respect de l'environnement.
Des compétences multiples
Pour réussir dans le métier, des capacités d'investigation et d'analyse sont recommandées. Un certain talent pour la gestion comptable est apprécié. De bonnes connaissances des réglementations sur l'eau et l'énergie sont nécessaires. Enfin, de solides compétences techniques dans les domaines thermique et énergétique sont également indispensables.
Dans le public ou le privé
Fonctionnaire ou contractuel dans le secteur public, l'économe de flux participe à une politique concrète de développement durable, au niveau de la ville, d'un groupement de communes, d'un département ou d'une région. Il agit alors contre le gaspillage dans les bâtiments publics et les équipements collectifs (établissements scolaires, salles de sport, piscines, etc.). Autonome dans l'organisation de son travail, il collabore souvent avec d'autres personnels, notamment ceux des services techniques ou ceux du service de l'urbanisme.
Dans le secteur privé, il intervient pour améliorer l'habitat ou promouvoir l'utilisation d'énergies renouvelables. Il peut être salarié d'une grande entreprise de l'énergie, comme EDF (Électricité de France) ou Engie, ou encore exercer dans l'industrie, sous la direction d'un responsable de l'environnement.
Au plus près du terrain
Ce gestionnaire travaille le plus souvent dans un bureau et ses horaires sont réguliers. Toutefois, ses missions le conduisent à se déplacer ponctuellement sur le terrain. Il visite, par exemple, des chantiers de construction ou des bâtiments en cours de rénovation (bâtiments communaux, maisons privées...). Pour faire connaître les énergies durables au plus grand nombre, il se rend notamment dans les écoles.
Gérer et maîtriser les énergies
" Halte aux gaspillages ", telle est la devise de l'économe de flux. Spécialiste en économie d'énergie, il intervient sur tous les flux : chauffage, électricité, eau, climatisation, déchets... Il gère les contrats d'énergie, rédige des rapports financiers, suit l'évolution des factures de consommation, met en oeuvre un tableau de bord pour améliorer la situation.
Optimiser les installations
Gestionnaire avisé et spécialiste du diagnostic, l'économe de flux est aussi un technicien ingénieux et novateur. Ainsi, il identifie les surconsommations et propose les solutions les plus économiques pour optimiser les installations existantes. Il corrige, par exemple, d'éventuels dysfonctionnements, en modifiant des réglages ou des équipements trop gourmands en énergie. Il lui reste ensuite à évaluer les résultats de ses préconisations.
Faire passer un message
L'économe de flux a aussi un rôle d'éducateur. Élus, professionnels, mais aussi élèves et enseignants... il consacre une grande partie de son temps à faire prendre conscience de l'enjeu environnemental au plus grand nombre. Il développe et organise des animations sur le thème de l'utilisation rationnelle de l'énergie. Il conseille et propose des équipements écologiques. Il rédige des plaquettes d'information.
Accès
Plusieurs diplômes à différents niveaux (de bac + 2 à bac 5) permettent d'accéder au métier d'économe de flux. En ligne de mire : des postes avec plus ou moins de responsabilités, du technicien à l'ingénieur. Les BTS s'insèrent facilement sur le marché du travail.
Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques
Licence professionnelle gestion et maintenance des installations énergétiques ; maîtrise de l'énergie, électricité, développement durable ; métiers de l'électricité et de l'énergie ; métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique ; métiers du BTP : performance énergétique et environnement des bâtiments
Niveau bac + 5
Master économie de l'environnement, de l'énergie et des transports ; énergétique, thermique ; énergie
Diplôme d'ingénieur spécialisé dans les domaines de la thermique ou de l'environnement
Diplôme d'ingénieur généraliste complété par des stages en entreprise dans le domaine des énergies renouvelables
- géothermicien/ne
Différents profils
Pour des projets importants, on fait appel à différents profils de géothermiciens. Par exemple, des géologues, des géophysiciens (qui interviennent surtout en phase exploratoire), des géochimistes, des hydrogéologues, des ingénieurs thermiciens (qui s'intéressent au comportement thermique au sein du réservoir), ainsi que des hydrauliciens pour la réalisation des ouvrages de surface. Pour des chantiers plus modestes, les opérations peuvent être pilotées par un ingénieur forage compétent en modélisation hydrodynamique, en thermique de surface et en techniques de forage.
Réactivité et mobilité
Travailler dans le domaine de la géothermie implique des interventions sur site. La priorité est donc donnée aux personnalités dynamiques et mobiles, ainsi qu'aux professionnels organisés et méthodiques, qui gèrent les plannings, respectent les budgets et les délais.
À l'écoute
Autonome, le géothermicien fait également preuve d'aptitudes commerciales et relationnelles. C'est lui qui fait le lien avec le maître d'ouvrage ou l'exploitant. Aux commandes d'une centrale, il manage une équipe au quotidien, et a le sens du service au client.
En bureau d'études...
Au sein d'un bureau d'études, le géothermicien réalise sur ordinateur des modélisations hydrodynamiques et thermiques des réservoirs. Puis il définit et dimensionne les ouvrages, rédige les dossiers de consultation des entreprises, demande les autorisations administratives, constitue les dossiers financiers, élabore le programme de forage, etc.
... et sur le terrain
Du forage d'essai à l'achèvement des ouvrages et des installations, le géothermicien intervient in situ. Il coordonne le chantier qui nécessite l'emploi d'engins lourds de forage. Dans le cas d'une installation très basse énergie, il pilote la mise en place de sondes, le creusement de tranchées jusqu'à l'habitation, les branchements, les tests...
En collaboration
Le géothermicien (ingénieur forage) enquête sur la qualité du sous-sol en consultant les bases de données du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), des organismes spécialisés (agences de l'eau, directions départementales de l'environnement, etc.) et collabore avec différents experts du sous-sol, des installateurs thermiques.
De l'exploration au forage
Pour chauffer des logements, des piscines ou des serres, le géothermicien (géologue et hydrogéologue) doit exploiter la chaleur stockée dans le sous-sol. Pour cela, il procède à des opérations de reconnaissance en mettant en place des forages exploratoires qui permettent d'identifier les caractéristiques hydrogéologiques du site. Le géothermicien mène aussi des études d'impact environnemental et technico-écononomiques. À l'aide d'outils de modélisation, il (ingénieur réservoir) évalue la capacité de production géothermique. Si celle-ci est jugée suffisante, le projet est développé. Ensuite, il (ingénieur forage) dimensionne les ouvrages souterrains et les équipements associés. Il rédige le programme des travaux et sélectionne les entreprises. Puis il supervise l'exécution du chantier.
Aux commandes d'une centrale
Le géothermicien peut être responsable d'une centrale géothermique. Il assure alors une fourniture de chaleur régulière et optimisée. Il encadre l'équipe qui est affectée à la production de chaleur et au réseau de distribution : conduite et surveillance des équipements, réglage des paramètres de fonctionnement. Il gère également les professionnels chargés du fonctionnement des sous-stations et de la distribution de chaleur vers les clients.
Accès
Les différents profils (thermique, géologie, géochimie, hydrogéologie, forage, etc.) des ingénieurs géothermiciens nécessitent d'être titulaire d'un bac + 5, master ou diplôme d'ingénieur.
Niveau bac + 5
Masters Géoressources, géorisques, géotechnique ; Bio-géosciences ; Energétique, thermique ; Energie
Diplôme d'ingénieur spécialisé en géologie, énergétique, thermique...
- ingénieur/e combustion et brûleurs
Posséder un savoir pointu
L'ingénieur combustion et brûleurs doit maîtriser la mécanique des fluides et les phénomènes de combustion, ainsi que les automatismes et régulations associés aux brûleurs. Il sait mesurer les polluants éventuels et expliquer leur formation. Toujours à la pointe, il assure une veille sur les évolutions technologiques : nouveaux matériaux, produits, équipements... Il sait également rédiger des documents à caractère technique.
Connaître la régulation
Aujourd'hui, les bureaux d'études doivent prendre en compte la législation environnementale, notamment la réglementation sur la réduction des émissions de polluants (CO2, oxyde d'azote et particules nocives...) dans l'atmosphère. L'ingénieur combustion et brûleurs doit connaître et appliquer ces nouvelles normes de sécurité et contraintes réglementaires.
Savoir encadrer
Il doit savoir manager et faire preuve d'esprit d'équipe et d'autonomie dans l'organisation de son activité. En effet, il gère à la fois des projets et des hommes, et doit se montrer bon communicant autant que bon scientifique. Créatif, il doit être force de proposition et assurer l'application de nouveaux procédés.
Au bureau ou sur site industriel
Si la partie conception se fait généralement au bureau, au siège de son entreprise, l'ingénieur combustion et brûleurs peut aussi se déplacer ponctuellement sur les sites industriels des clients, lors de la mise au point d'améliorations spécifiques. Il peut intervenir dans des centrales thermiques à flamme qui utilisent la combustion du charbon, du gaz ou du fioul (pétrole raffiné) pour produire de l'énergie. Il suit alors les mesures de sécurité drastiques mises en place sur ces sites potentiellement dangereux (port de détecteurs de gaz, de vêtements de protection, de matériel antidéflagrant...).
Mobilité et anglais obligatoire
Avec des déplacements à l'étranger assez fréquents, soit chez les clients, soit au sein des filiales de son entreprise, l'ingénieur combustion et brûleurs parle couramment l'anglais.
Statut cadre
Ingénieur, il a le statut de cadre supérieur. Ses horaires sont variables, adaptés à l'évolution des projets en cours. Il est parfois soumis à des astreintes.
De la conception à la validation
L'ingénieur combustion conçoit des brûleurs et des équipements pour les chaudières industrielles. Il met en oeuvre de nouveaux procédés pour améliorer les performances des brûleurs existants et des chaudières à tubes de fumées. Au programme : études, calculs, réalisation de plans et de schémas. Il peut s'agir, par exemple, de produire plus d'énergie avec moins de combustible. L'utilisation d'un nouveau composant de compression thermique permet ainsi de développer une nouvelle génération de chaudières, réduisant la consommation de 60 % à 25 %, par effet de pompe à chaleur. L'ingénieur est le garant du respect des délais, des coûts et de la qualité des études de conception. Il valide les nouvelles techniques. Il travaille à la fois à la rénovation d'équipements anciens et à la conception d'équipements neufs. Il s'occupe aussi des équipements annexes : ventilateurs, réchauffeurs d'air...
Une expertise technique
Il assiste l'équipe commerciale lors de la rédaction des devis, en apportant son expertise. Il participe aussi à la formation technique des commerciaux et encadre les techniciens du service après-vente. Il supervise l'assistance technique fournie au client lors de la mise en service d'un nouvel équipement. Enfin, il établit un bilan du fonctionnement des installations.
Accès
Le métier est accessible après un bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie thermique, génie thermodynamique, génie énergétique ou mécanique des fluides...
Master en thermique, énergétique, mécanique des fluides...
- ingénieur/e en énergie solaire
Expertise et organisation
Le métier se situe à la croisée de l'électrotechnique, des techniques photovoltaïques et de la construction. L'ingénieur en énergie solaire doit donc avoir des compétences techniques variées. Il doit également être organisé pour gérer un projet de A à Z et en suivre parfois plusieurs en même temps.
Communication
Promouvoir l'efficacité de l'énergie solaire est essentiel pour cet ingénieur. Il doit développer la formation et diffuser l'information auprès des différents partenaires : maîtres d'oeuvre, maîtres d'ouvrage publics, opérateurs énergétiques, élus locaux et régionaux... L'activité de l'ingénieur le met en contact avec les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics, les fournisseurs de panneaux solaires et les administrations qui délivrent les autorisations.
Fermeté et sang-froid
Lors de l'enquête publique, l'ingénieur organise et anime la concertation avec les parties prenantes (collectivités locales, propriétaires fonciers, population). Il doit alors savoir dialoguer et négocier. Le sens relationnel est essentiel, pour prendre en compte les oppositions... tout en résistant aux pressions. Sur un chantier, des difficultés peuvent surgir. À l'ingénieur de les aborder en faisant preuve de réactivité.
Du bureau d'études au chantier
C'est en bureau d'études que l'ingénieur en énergie solaire monte un projet à partir des données sur l'impact environnemental, l'ensoleillement, ses consultations techniques. Il suit les demandes d'autorisation et les démarches en vue du raccordement au réseau électrique. Il peut également être chargé du montage financier du projet. Lorsque les travaux débutent, il se rend régulièrement sur le chantier pour le superviser. Des déplacements fréquents sont aussi à prévoir chez les clients éventuels, pour ceux qui deviennent ingénieurs d'affaires et participent à la stratégie commerciale de leur entreprise.
Missions à l'étranger
Le domaine de l'énergie solaire offre de réelles possibilités d'emploi à l'étranger. Certaines entreprises du secteur photovoltaïque ont ainsi développé une activité à l'international (Afrique, Amérique latine, Asie). Leurs ingénieurs peuvent alors être amenés à effectuer des déplacements fréquents ou des missions dans les pays concernés. Dans ce cas, un bon niveau d'anglais est exigé.
Sous le soleil
Deux techniques transforment le rayonnement solaire en énergie : le thermique, qui produit de la chaleur ; le photovoltaïque, qui produit de l'électricité. L'ingénieur en énergie solaire conçoit et coordonne la réalisation des installations nécessaires : panneaux intégrés aux toitures, centrales installées au sol...
Des études de faisabilité à la mise en service
Pour un projet de toiture avec panneaux photovoltaïque, les études en amont durent de 2 à 3 mois. Après avoir sélectionné l'installateur, l'ingénieur en énergie solaire suit l'exécution des travaux jusqu'à la mise en service. Avant d'implanter une centrale au sol, il faut choisir un terrain offrant un bon potentiel photovoltaïque et un faible impact environnemental. Bases de données et visites aident l'ingénieur dans sa prospection. Puis, il examine les contraintes, suit le dossier et conduit la concertation locale. Sa gestion du projet dure de 1 à 3 ans jusqu'à l'obtention des autorisations.
Chercher de nouvelles techniques
La puissance énergétique du soleil est loin d'être totalement exploitée. Lorsqu'il travaille dans la recherche, l'ingénieur en énergie solaire doit améliorer le rendement des cellules photovoltaïques. Pour cela, il met au point des technologies innovantes, comme le solaire thermodynamique et le photovoltaïque à concentration.
Accès
Le métier est accessible avec un bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergie, énergie et développement durable, énergie et environnement, thermique énergétique...
Master énergie, éventuellement spécialisé en énergie solaire ou en énergies renouvelables
- ingénieur/e en génie climatique
Pluridisciplinaire
Connaissances générales dans le domaine du bâtiment, compétences pointues dans le domaine thermique, maîtrise de l'outil informatique, compréhension des plans de financement, capacité de synthèse... le bagage indispensable de l'ingénieur en génie climatique dépasse le cadre d'une seule discipline.
Bon ambassadeur
Autres atouts pour réussir à ce poste qui nécessite d'être en contact permanent avec les architectes, les maîtres d'oeuvre et les clients : l'aisance relationnelle, le sens de l'écoute et de la diplomatie. Et pour sensibiliser aux questions environnementales, l'ingénieur en génie climatique doit aussi faire preuve de pédagogie.
Au coeur de l'innovation
Le cadre réglementaire étant en constante évolution, l'ingénieur en génie climatique actualise ses connaissances par une veille technologique permanente.
Au bureau et sur site
Qu'il travaille pour une entreprise, un bureau d'études, un bureau de contrôle ou une administration, l'ingénieur en génie climatique intervient depuis le dépôt du permis de construire jusqu'au contrôle sur site. Le travail de bureau représente la plus grande part de son temps, en particulier lors de la phase de conception. Le travail de terrain peut s'ajouter, lorsqu'il se déplace dans le cadre du suivi de chantier et du contrôle " post-chantier ". S'il occupe un poste commercial comme chargé d'affaires, il est aussi amené à rencontrer ses clients (des entreprises).
En équipe
L'ingénieur en génie climatique ne travaille pas seul. Il peut piloter une équipe de techniciens d'études et échange régulièrement avec le responsable d'affaires pour lui permettre de présenter la meilleure offre au client, de même qu'avec les fonctions support (marketing, achats etc.). Dans la construction, il peut intervenir dès la conception d'un projet immobilier pour conseiller le promoteur et l'architecte.
Importantes responsabilités
Garant du respect de la réglementation en vigueur, il engage sa responsabilité. Soumis à une obligation de résultat, ce professionnel ne compte pas ses heures pour répondre aux attentes de ses clients et respecter le cahier des charges.
Confort thermique
Planchers chauffants, ventilation par déplacement d'air, climatisation à basse consommation... L'ingénieur en génie climatique utilise des procédés visant à optimiser le confort thermique de différents types de bâtiments. Il peut climatiser un centre commercial, assurer la ventilation d'une tour de bureaux ou encore créer l'atmosphère stérile d'un bloc opératoire. De la conception à la maintenance en passant par l'installation, cet expert en énergies renouvelables sait jongler avec les contraintes : maîtrise des consommations énergétiques, préservation de l'environnement et respect des normes de sécurité.
Conception et essais
Lors de la phase de conception, il effectue des études techniques, rédige des devis descriptifs, réalise des plans, choisit les meilleurs matériaux, établit le chiffrage de l'ensemble des coûts... Puis, il procède à la réalisation de plateformes d'essai et effectue de nombreux tests. Réglages, régulations et contrôles font partie de son quotidien en laboratoire de mesures.
Exploitation et maintenance
Une fois l'installation opérationnelle, l'ingénieur en génie climatique doit s'occuper du suivi des équipements dans les bâtiments, c'est-à-dire veiller à ce que tout fonctionne normalement, proposer des améliorations possibles pour baisser les dépenses...
Accès
La plupart des ingénieurs en génie climatique sont passés par une école d'ingénieurs généraliste ou spécialisée. Ainsi l'Insa (Institut national des sciences appliquées) Strasbourg possède une filière complète en génie climatique et énergétique. Certains professionnels, cependant, ont choisi un parcours universitaire en préparant un master.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mentions énergie ; énergétique ; thermique
- ingénieur/e en R et D en énergies renouvelables
Une multitude de savoir-faire
C'est avant tout la maîtrise technique qui est demandée à un ingénieur R&D en énergies renouvelables, mais une approche pluridisciplinaire lui permet de s'adapter à différentes cultures et méthodes de travail. Les entreprises sont particulièrement friandes de professionnels possédant de nombreux savoir-faire : expertise industrielle, innovation, maîtrise des coûts, compréhension de l'environnement politique, social et réglementaire du marché des énergies renouvelables.
Sens de la communication
Le sens de l'écoute et du dialogue est un atout précieux. Savoir travailler en équipe est fondamental, mais il faut également pouvoir convaincre de l'intérêt de développer ses projets. Pour cela, il faut communiquer clairement à l'oral comme à l'écrit, et se mettre à la portée de ses interlocuteurs qui ne sont pas tous des spécialistes.
Adaptation à tout et partout
L'ingénieur R&D est disponible et s'adapte aussi bien aux nouveaux matériels qu'aux nouveaux projets. Rigueur et sens de l'organisation sont incontournables. Réactivité, rapidité, mobilité sont les maîtres-mots de cet ingénieur qui peut être amené à se déplacer en France et à l'étranger, notamment pour des séminaires ou des réunions. L'anglais est indispensable, une autre langue est un plus.
En équipe
L'ingénieur R&D en énergies renouvelables exerce essentiellement dans les centres de recherche, les bureaux d'études, au sein du département R&D des grandes entreprises, etc. Toujours en équipe pluridisciplinaire, il travaille avec les chercheurs et confronte les résultats de ses études à ceux des autres.
Au coeur du progrès technique
Dans un laboratoire d'essais, l'ingénieur R&D utilise divers appareils de mesure et évalue, par exemple, les performances techniques et mécaniques d'un chauffe-eau solaire. Il connaît de nombreux logiciels spécialisés, informatiques et graphiques : logiciels de simulation thermique ou d'analyse des vents...
Avec souplesse
Travaillant parfois sur des projets à dimension internationale, il participe régulièrement à l'élaboration de programmes communs européens. En fonction des financements et des objectifs, il est capable de passer d'un projet à l'autre ou d'abandonner une idée si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Évaluer, améliorer
L'une des missions de l'ingénieur R&D en énergies renouvelables est de faire évoluer les techniques connues dans l'une des 5 familles des énergies renouvelables : biomasse ; éolien ; hydraulique/hydroélectricité ; solaire ; géothermie, afin de les rendre plus performantes et moins coûteuses. Il étudie, par exemple, les rendements d'un capteur solaire ou son système de stockage, améliore les techniques de forage en géothermie... tout en réduisant leur impact sur l'environnement.
Innover, créer
Au coeur de l'innovation, l'ingénieur R&D peut également créer des produits ou travailler sur de nouvelles techniques. Cela peut être l'utilisation de boue séchée comme écocombustible ou celle de bactéries bioluminescentes pour l'éclairage de bâtiments.
Persuader
L'ingénieur commence par analyser l'existant avant de développer son idée sur ordinateur ou en laboratoire. Il réalise des prototypes qu'il teste et améliore. Il tient compte des coûts pour que son innovation soit réalisable et rentable. Enfin, il rédige des rapports et des synthèses pour convaincre de l'utilité de sa trouvaille. Il se tient constamment au courant des innovations dans son secteur.
Accès
L'accès au métier se fait avec un bac + 5. Les titulaires d'un diplôme d'ingénieur ou d'un master avec une spécialisation en ingénierie environnementale sont particulièrement recherchés.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, micromécanique, électronique, électricité, énergétique, thermique, automatismes...
Master du domaine de l'énergie (procédés et traitements des énergies renouvelables)...
- ingénieur/e fluides, énergies, réseaux, environnement
Double compétence
L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement possède une double compétence, dans un domaine d'ingénierie précis (génie climatique, énergétique, génie thermique, combustion et mécanique des fluides, chimie...) et en environnement. N'ignorant rien des caractéristiques techniques des bâtiments ou des équipements industriels, il maîtrise les méthodes de calcul et les outils de simulation. Il a des connaissances dans les énergies renouvelables.
Gestion des budgets
Lorsqu'il est responsable d'exploitation, il suit les statistiques de production, analyse les coûts, élabore un bilan financier global. Il revend l'électricité produite sur une usine de valorisation, ou encore le biogaz capté sur une décharge. En cabinet d'études, il chiffre l'ensemble des coûts de mise en oeuvre et d'exploitation d'un projet technique pour le client.
Veille réglementaire
Il veille au respect des normes et des réglementations environnementales légales ou de celles fixées par la direction de son groupe industriel (certification ISO14001...). L'anglais est parfois sa langue de travail.
Travail d'équipe
Dans l'industrie, l'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement est responsable d'exploitation d'une unité de valorisation énergétique. Il est garant du bon fonctionnement quotidien de l'usine et supervise les opérations des équipes techniques. En recherche et développement, il travaille sur des projets innovants, entouré d'une équipe pluridisciplinaire (experts en études, en travaux de dépollution, en analyse de risques). Il aide les responsables commerciaux et opérationnels dans l'élaboration de dossiers techniques.
Des astreintes possibles
Lorsqu'il est responsable d'un site d'exploitation, ses horaires peuvent être irréguliers. Une station d'épuration produisant du biogaz, par exemple, fonctionne en continu ; en cas d'incident majeur, il est à la manoeuvre pour superviser les interventions d'urgence des techniciens.
Différents statuts
La plupart du temps, il est salarié du secteur privé. Il peut également travailler pour une collectivité locale (commune, communauté de communes...) qui a choisi l'exploitation en régie directe. C'est le cas d'un ingénieur fluides responsable d'usine de valorisation énergétique. Il est fonctionnaire de catégorie A de la filière technique territoriale.
Produire propre
L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement conçoit ou exploite des installations techniques qui font circuler l'eau (glacée, sous forme de vapeur...), l'air (chaud, froid, conditionné, pressurisé...) ou le gaz, pour produire de l'énergie propre. Son premier défi : diminuer la pollution. Il doit trouver des solutions pour qu'une entreprise réduise ses émissions polluantes. Il réalise une expertise énergétique et propose des solutions d'optimisation. Il peut s'agir, par exemple, de développer la combustion sans flamme, avec un brûleur de foyer industriel adapté.
Économiser l'énergie
Second défi à relever : faire des économies. Une usine d'incinération de déchets peut devenir une unité de valorisation énergétique lorsqu'elle produit de la chaleur qui n'est pas perdue. En transformant cette chaleur en vapeur d'eau et en la raccordant à un réseau basse température, on peut chauffer des bâtiments proches. L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement utilise aussi la biomasse (matières organiques transformées en énergie) et la géothermie. Dans le secteur du bâtiment, il conseille les maîtres d'oeuvre ou d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la facture énergétique, dès la construction. Les BBC (bâtiments basse consommation) deviennent la règle.
Accès
Pour cet ingénieur de l'énergie et du bâtiment formé à l'environnement, il faut compter 5 ans d'études après le bac. Certains diplômes sont accessibles par la formation continue pour un professionnel qui complète un cursus.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec une spécialité en fluides et énergie ; en génie de l'eau et de l'environnement ; en gouvernance des risques...
Master dans les domaines de l'énergétique, de la mécanique des fluides et de l'environnement, etc.
- ingénieur/e frigoriste
Être curieux et... réactif
Surtout ne pas briser la chaîne du froid ! L'ingénieur frigoriste doit être prêt à intervenir à tout moment en cas d'urgence. Si l'intervention d'un technicien ne suffit pas, c'est à lui de trouver rapidement des solutions, si possible pérennes. Mais être ingénieur frigoriste, c'est avant tout s'intéresser aux technologies liées à la production et à l'utilisation d'énergie, comme les systèmes thermodynamiques. En effet, les systèmes de réfrigération demandent des connaissances en thermodynamique, mécanique, électrotechnique, hydraulique et automatisme, ce qui en fait un domaine de travail très complet et demande à l'ingénieur frigoriste des compétences pluridisciplinaires et techniques très importantes.
S'adapter aux évolutions
L'ingénieur frigoriste doit rapidement maîtriser les nouvelles technologies (automatismes, techniques de régulation, électronique, nouveaux matériaux, etc.) et les réglementations (qui évoluent très vite dans ce secteur). Le tout, dans un contexte où la lutte pour les économies d'énergie et la préservation de l'environnement est réelle.
En déplacement
En bureau d'études ou en production, les horaires sont réguliers et l'activité sédentaire. En revanche, l'ingénieur frigoriste peut se déplacer, quand une mission de maintenance n'est pas résolue et nécessite ses compétences techniques. Au quotidien, il s'entoure de techniciens frigoristes et d'autres ingénieurs (technico-commerciaux, recherche et développement, production...).
Dans le froid, forcément...
Frileux, s'abstenir ! L'ingénieur frigoriste, bien que la plupart du temps en bureau d'études, est confronté au froid. Notamment pour vérifier les systèmes frigorifiques dont il a la charge (puissances à ajouter, température à baisser...). Il doit aussi être rapide, efficace et consciencieux quand il manipule les produits et matériels du froid qui sont très fragiles.
L'été, ça chauffe !
Les machines fonctionnant à plein régime durant cette période, il est fréquent que l'ingénieur frigoriste soit, à l'instar de ses collègues techniciens, davantage sollicité en été. Confronté à des changements de température radicaux, sa condition physique doit être solide.
De la conception à la maintenance
En bureau d'études, l'ingénieur frigoriste définit l'architecture générale des grandes installations et les caractéristiques techniques des matériels frigorifiques et de climatisation (réfrigérateurs pour chambres froides, systèmes d'air conditionné ou d'aération etc.). Au programme : études, calculs, réalisation de schémas d'ensemble de l'installation, conception des équipements, etc. Lorsqu'il exerce des fonctions plus orientées vers la maintenance, il organise le travail de chacun en planifiant le travail des équipes, en définissant des méthodes, etc. C'est à lui d'assurer la réparation et la remise aux normes des installations lorsqu'elles sont anciennes. Il doit aussi traiter toutes les questions liées à la protection de l'environnement, aux technologies du froid, etc.
Accompagner les équipes, et la technique
L'ingénieur frigoriste assure le suivi des évolutions techniques, puis accompagne les équipes pour la promotion, la vente, la réalisation, avant d'effectuer un retour d'expérience sur les innovations mises en oeuvre. Cela lui permet d'optimiser et d'augmenter la fiabilité des systèmes. Il réalise également des études de marché pour mieux cibler les attentes des consommateurs et des industriels. À lui de proposer des solutions pour améliorer les rendements.
Accès
L'accès au métier nécessite un bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergie, génie électrique, génie mécanique...
Master mention énergétique ; thermique...
- ingénieur/e gaz
Différents profils
À chaque fonction, son domaine de compétence. Les professionnels chargés de l'exploration et de l'extraction du gaz sont des spécialistes des géosciences et de la géotechnique (forage). Les ingénieurs anticorrosion connaissent les matériaux et l'électrochimie. Les ingénieurs mouvements de gaz et les chargés d'études travaux ont une compétence en mécanique des fluides et en énergétique. Le développement du gaz renouvelable, comme le biométhane, demande à la filière d'adapter ses infrastructures de distribution. Cela crée notamment des emplois d'ingénierie en recherche et développement. Chez GRDF, atteindre 10 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 et 100 % en 2050, est l'objectif affiché.
Réactif et organisé
Les spécialistes du gaz font preuve de réactivité : en cas de panne, ils doivent réagir rapidement. Ils possèdent le sens de l'organisation, savent gérer des plannings, coordonner des interventions, diriger des équipes et respecter des délais.
De la rigueur
Dans un secteur où la sécurité est primordiale, la moindre erreur peut être lourde de conséquences. Une grande rigueur, le respect des règles techniques, de sécurité et de protection de l'environnement sont indispensables.
Sur une zone géographique
Autonome dans l'organisation de son travail, l'ingénieur anticorrosion est responsable d'un ensemble de clients répartis sur un secteur géographique plus ou moins important. D'où de fréquents déplacements sur le terrain.
Dans un centre de surveillance
À la tête d'une équipe, l'ingénieur mouvements de gaz gère les emplois du temps et le roulement des répartiteurs gaz sous sa responsabilité. La préparation des consignes en vue des travaux sur le réseau, les déplacements sur le terrain, la participation à de multiples réunions occupent le reste de son temps. Ce professionnel est soumis à l'astreinte : en étant joignable 24 h/24 en cas de défaillance du système.
Du bureau au terrain
Les professionnels qui s'occupent du réseau de distribution partagent leur temps entre la préparation des dossiers et les interventions sur le terrain. En particulier les chargés d'affaires travaux, qui assurent un suivi régulier des chantiers.
Du gisement aux réseaux d'exploitation...
Après la découverte de réserves de gaz par des géologues et des géophysiciens, des ingénieurs foreurs travaillent à leur extraction. Des ingénieurs d'études et des chargés d'affaires ingénierie construisent et rénovent des infrastructures de transport du gaz : stockages souterrains, stations de compression et d'interconnexion, gazoducs (au total 38 000 km). Ces ouvrages sont surveillés en permanence par des ingénieurs anticorrosion qui contrôlent le fonctionnement des installations de protection. La conduite du réseau régional est assurée par des ingénieurs mouvements de gaz. Ces derniers encadrent les répartiteurs gaz (techniciens chargés d'appliquer les programmes d'exploitation), gèrent les incidents et planifient les travaux.
... jusqu'aux réseaux de distribution
Un nouveau quartier est construit dans une commune : il faut le raccorder au réseau de distribution du gaz. De tels projets sont préparés par des chargés d'études, qui participent également à l'élaboration du programme d'extension du réseau. La maîtrise d'oeuvre des travaux, sur les canalisations du réseau et les conduites d'immeubles, est confiée à des chargés d'affaires. Ils montent les projets et coordonnent les chantiers, encadrés par le responsable de l'agence d'ingénierie de la région.
Accès
Les postes de chargés d'études et de responsables d'ingénierie ou d'exploitation sont ouverts aux ingénieurs généralistes ou spécialisés (génie des matériaux, énergétique), ainsi qu'aux titulaires de masters des mêmes disciplines. Les professionnels de l'exploration et de l'extraction ont un diplôme d'ingénieur ou un master orienté vers les géosciences, la géotechnique ou le génie pétrolier (car les techniques pour le gaz sont proches de celles du pétrole).
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mention énergie ou géoressources, géorisques, géotechnique...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé ingénierie et gestion du gaz
Etablissement
- ENSEEIHT - Toulouse INPToulouse31071
Ecole d'ingénieurs
ENSEEIHT - Toulouse INP
2 rue Charles Camichel, BP 7122
31071
Toulouse
05 34 32 20 00
• Enseignement : public
• Durée de formation : 1 an
• Rythme : temps plein
• Hébergement : externat fille garçon
• Début : 01/09/2023
• Fin : 30/06/2024