[Intitule] BP JEPS spécialité activités sports collectifs mention football
libelle: CAPA Services aux personnes et vente en espace rural
Niveau: Bac + 5
[Objectif] Le titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, BPJEPS, exerce le métier d’animateur dans une association, un club sportif ou une entreprise. Il peut également préparer les concours de la fonction publique territoriale (éducateur territorial des activités physiques et sportives, animateur territorial) ou de la fonction publique hospitalière (animateur). Avec la spécialité sports collectifs, il peut concevoir des projets d’animation et conduire en autonomie des séances d’entraînements dans la discipline de la mention choisie (football, handball, rugby à XV…). La préparation de ce diplôme est assurée par des centres de formation agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Pour tout renseignement, consulter le site du ministère des Sports : www.sports.gouv.fr.
Bonton Résultats « Fiche Onisep » lien blank: http://www.onisep.fr/http/redirection/formation/identifiant/34267/ / Bouton Contenu « Certification Pro » lien blank : http://certificationprofessionnelle.fr/recherche/rncp/25521
[Descriptif]:
<p>Ce CAP agricole forme des employés qualifiés en services aux personnes et en accueil-vente en espace rural, pour travailler dans des magasins traditionnels, des supermarchés de proximité, des supérettes ou certains commerces, qui exercent des activités de services, comme les pharmacies, les salons de coiffure, La Poste ou encore les banques et assurances .Ils travaillent aussi dans les halles, sur les marchés et les lieux de tourisme (chambre d’hôtes etc.) </p>
<p>Dans le secteur des services aux personnes, le professionnel intervient auprès de nombreux publics et notamment des publics dits fragiles : petite enfance, personnes handicapées, personnes âgées ou/et dépendantes. Il est employé au sein de diverses structures publiques ou privées, à domicile ou dans des structures collectives d’hébergement (de type maisons de retraite, EPHAD, foyer-logement…) ainsi que dans des garderies, établissements scolaires, hôpitaux de jour…</p>
Acces:
<p>Ce bac pro se prépare en trois ans après la classe de troisième. Les élèves titulaires de certains CAP du même secteur peuvent également le préparer en 2 ans sous certaines conditions.</p>
Attendu:
<h4>Attendus nationaux de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup</h4>
<p>Être majeur</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour les aménagements paysagers, l’entretien des parcs et jardins, les espaces verts et les espaces boisés</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour la gestion technique, économique et pratique d’un chantier</p>
<p>Vouloir travailler en extérieur en entreprises d’espaces verts ou en entreprises spécialisées en taille des arbres</p>
<p>Avoir des aptitudes physiques pour le travail en hauteur dans le respect des règles de sécurité et de la réglementation en vigueur </p>
Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
Certification: Diplôme national ou diplôme d’Etat
Poursuite:
<p>Le bac pro a pour premier objectif l’insertion professionnelle mais, avec un très bon dossier ou une mention à l’examen, une poursuite d’études est envisageable en BTS Technico commercial en priorité, ou du secteur bois plus rarement.</p>
<p> </p>
Liste formations poursuite: …
Possibilité de mettre les métiers…
Etablissements:
- Institut des Métiers du Sport de Béziers
2 rue Louis Lafferre
34500
Béziers
Tel: 06 87 85 45 69
Fax: 04 67 44 43 12
http://imsb34.org
Rythme Formation: apprentissage; alternance sous statut scolaire
Session début: 20200901
Session fin: 20220630
hébergement: internat, garçon fille
durée: 3 ans
- Etablissement …
diplôme d'ingénieur de l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech)
diplôme d'ingénieur de l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech) - AgroParisTech
Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Niveau terminal d'études :
Nature du diplôme : Titre habilité par la Commission des titres d'ingénieur
Fiches métiers
A1301 - Conseil et assistance technique en agriculture
A1303 - Ingénierie en agriculture et environnement naturel
H2502 - Management et ingénierie de production
Métiers
- agronome
Scientifique et polyglotte
À la base, c'est un scientifique spécialisé. Par exemple, en agroenvironnement, agroalimentaire et agrofournitures, bio-industries et milieu rural, viticulture-oenologie, production végétale, biochimie et technologie des produits animaux... Ses connaissances sont variées : biologie animale et végétale, pratiques agricoles, chimie, physique, sciences économiques et sociales, comptabilité et informatique. Sa carrière, de plus en plus internationale, exige la maîtrise d'au moins deux langues étrangères.
Scientifique et commercial
S'il reste avant tout un scientifique dont la vocation est la recherche, l'agronome doit cependant mener à bien des missions techniques, économiques et de direction. Par exemple, établir un cahier des charges, évaluer les retours sur investissements, coordonner les différentes interventions liées à un projet, encadrer des équipes. C'est aussi un acheteur et un vendeur de haut niveau.
Mobile et négociateur
Ses capacités d'analyse et de synthèse, son sens de la communication l'aident à résoudre des problèmes complexes. La mobilité est de rigueur et les responsabilités importantes.
Laboratoire public ou privé
Employé par le secteur public (Inra, Ensa...) ou privé (coopératives agricoles, industrie agroalimentaire, semenciers, pépiniéristes...), l'agronome travaille en équipe, avec d'autres agronomes, des biologistes, des producteurs, des commerciaux... En fonction des projets dont il s'occupe, il peut aussi être amené à se déplacer sur le terrain.
Les disciplines agronomiques
L'agronomie est l'ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques et sociales nécessaires pour pratiquer et comprendre l'agriculture. Il n'y a donc pas un agronome, mais des agronomes. Par exemple, en productions animales, en protection des cultures et santé des animaux, en gestion de l'eau, en industries alimentaires, en valorisation et recyclage des déchets, en machinisme agricole...
De plus en plus de femmes
Si actuellement, un ingénieur agronome sur trois est une ingénieure agronome, la profession tend à se féminiser de plus en plus, avec plus de 50 % de jeunes filles diplômées.
Un « localier » scientifique
Les sols et le climat n'étant jamais les mêmes d'une région à l'autre, le chercheur en agronomie se spécialise donc sur une région (appelée aussi terroir) ou une autre. Par exemple, en agronomie tropicale, en agronomie continentale...
Au service des agriculteurs
Intensification des cultures, amélioration de la sélection des productions végétales et animales, utilisation des engrais et produits phytosanitaires... L'agronome est en permanence à l'écoute des besoins des agriculteurs d'aujourd'hui. Pour trouver, par exemple, les céréales les mieux adaptées à un sol calcaire. Inventer un remède contre les parasites des arbres fruitiers. Ou sélectionner les meilleures vaches laitières.
Expert et consultant
Ingénieur pour réaliser des matériels agricoles non polluants ou chercheur pour créer des pommes goûteuses et résistantes aux maladies, l'agronome se décline au pluriel. De la conception à la vente des produits, son expertise est incontournable pour l'agriculture comme pour l'industrie (agroalimentaire en particulier...). Son champ d'action va de la protection de l'environnement à la maîtrise des ressources naturelles, en passant par la garantie de la qualité.
Accès
Dans la majorité des cas, les agronomes sont titulaires d'un diplôme d'ingénieur. L'accès en écoles d'ingénieurs se fait sur concours, principalement après le bac ou un bac + 2, + 3. La véritable spécialisation en agronomie (biotechnologie, amélioration et protection des plantes, productions végétales et valorisation des agroressources...) n'intervient en général qu'à partir de la 3e année d'études. Le diplôme d'ingénieur peut être avantageusement couplé à un master.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome
Master sciences, technologies, santé mention biologie, agrosciences
- auditeur/trice qualité
Rigueur et méthode
Pour vérifier la conformité aux normes de qualité, l'auditeur maîtrise les concepts et les outils qualité ainsi que les normes internationales relatives à son secteur. C'est aussi un spécialiste des techniques d'audit.
Devoir de réserve
De par son activité, ce professionnel est amené à prendre connaissance d'informations sensibles, voire confidentielles, concernant une entreprise. Il doit donc faire preuve d'honnêteté et de discrétion.
Rester neutre
Autonome dans son travail, à l'écoute des autres, il possède un bon esprit d'analyse et de synthèse. Pour réaliser un audit dans de bonnes conditions, tact et neutralité doivent aussi faire partie de ses qualités.
Du bureau à l'usine
L'auditeur qualité exerce dans différents secteurs (agricole, agroalimentaire, chimique, pharmaceutique, cosmétique, peintures...), tous contraints par la réglementation. Quand il n'est pas dans son bureau, il se rend sur les lieux de production (usines, ateliers, laboratoires...) pour observer et analyser le fonctionnement de l'entreprise, identifier les problèmes, en déterminer les causes et proposer des solutions.
Contact et flexibilité
Il travaille en relation constante avec les professionnels des différents services de l'entreprise (opérateurs, techniciens ou ingénieurs, managers...). Il effectue de nombreux déplacements, notamment pour se rendre sur les sites de production. Ses horaires peuvent être très flexibles.
Respect des normes
L'auditeur qualité vérifie que les moyens employés répondent bien aux normes de qualité en vigueur. Il peut réaliser des audits internes à l'entreprise ou externes lorsqu'il exerce en cabinet. Un audit qualité peut porter sur un produit ou un processus de fabrication mais, généralement, il concerne un système de management de qualité, services compris (formation des intervenants).
Mener l'enquête
Travaillant à partir de documents de référence, il se rend sur les différents sites de l'entreprise pour interroger les personnels et les managers à propos de l'organisation de la production, des méthodes de travail, du respect des différentes étapes de fabrication... Après analyse des données, il met en évidence les anomalies et les points forts, à partir desquels il établit une grille d'audit constituée de questions destinées à évaluer la conformité. Il consigne ses résultats dans un rapport et propose un plan d'action en cas de dysfonctionnements.
Un travail de pédagogie
L'auditeur qualité doit agir avec tact et discrétion, et expliquer le but de son intervention (trouver des solutions, améliorer la qualité, réduire les risques...). Il lui faut aussi chercher les informations sur le terrain, parfois loin de chez lui, voire à l'étranger.
Accès
Une formation d'ingénieur dans le domaine concerné, complétée par une spécialisation en audit qualité, est nécessaire pour accéder au métier. Même si des licences professionnelles en management de la qualité sont proposées, un niveau de qualification plus élevé garantit l'indépendance de l'audit pour aboutir à une certification officielle.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en management de la qualité, qualité et certification, qualité et management des performances, contrôle et assurance qualité, méthodes de validation...
- chargé/e d'études en valorisation agricole des déchets
Un métier d'expert
Le chargé d'études en valorisation agricole des déchets doit avoir des connaissances pointues en matière de compostage, de méthanisation, etc. Les réactions de fermentation nécessitent de maîtriser divers paramètres : température, acidité, composition du biogaz produit, etc. Il faut connaître les méthodes de traitement des déchets, mais aussi les méthodes de fertilisation.
Suivre la réglementation
Les règles administratives des épandages sont très encadrées. Il existe, par exemple, une distance à respecter vis-à-vis des habitations voisines. Lisier, purin, boue urbaine... à chaque fois, l'épandage suit des règles spécifiques. Il faut aussi tenir compte de la présence de puits, de cours d'eau ou d'eau de baignade dans les alentours. Le chargé d'études en valorisation agricole rédige un cahier des charges en fonction de ces critères, et il y détaille ses propositions et leur coût financier.
Être persuasif
Le chargé d'études être savoir convaincre les agriculteurs d'utiliser les déchets pour enrichir leurs sols, en mettant en place une démarche environnementale, afin de diminuer l'utilisation de pesticides et de préserver la qualité des eaux. Des qualités relationnelles sont donc indispensables pour réussir.
Un métier de terrain
Le chargé d'études en valorisation agricole des déchets va à la rencontre des exploitants agricoles, des industriels, des techniciens agricoles et des élus locaux. Ses déplacements sont nombreux, d'autant qu'il doit prendre en compte le contexte local, le climat (sec ou humide) ou encore la topographie (champ plat ou en pente) du lieu où il intervient. Ses données influencent en effet le mode de traitement choisi pour que le recyclage des boues soit efficace.
Un travail collaboratif
Ce professionnel travaille en étroite collaboration avec l'administration, notamment les DDT (directions départementales des territoires). Il leur remet les différentes études validant la mise en agriculture des déchets, car la réglementation concernant l'utilisation des boues est très stricte. Il mène aussi des recherches en collaboration avec des instituts spécialisés comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). Il demande parfois l'avis de spécialistes (géologues, économistes, juristes...) avant de mettre en place une solution de revalorisation.
Identifier les déchets
Les boues des stations d'épuration urbaines ou industrielles, les déchets verts, les déchets des industries agroalimentaires et des élevages contiennent des éléments nutritifs et de la matière organique. Ces composants biodégradables sont utiles pour enrichir les sols à cultiver (à la place des engrais chimiques), à condition d'être traités correctement.
Analyser la matière première
Le chargé d'études en valorisation agricole des déchets établit d'abord l'inventaire des déchets qu'il a collectés auprès des producteurs. Puis il cherche des exploitations agricoles possédant des parcelles susceptibles de recevoir les épandages de ces déchets. Il analyse ces derniers pour vérifier leur innocuité et leur compatibilité avec les sols à fertiliser. Il peut proposer des solutions pour traiter ces boues avant de les épandre.
Faire un bilan de fertilisation
Le recyclage agricole nécessite un encadrement strict et rigoureux. Il faut vérifier qu'il n'y a pas pollution des sols et présenter un projet à l'administration. Une fois les autorisations obtenues, le chargé d'études réalise un suivi agronomique des épandages comprenant le conseil aux agriculteurs, des prélèvements de sols, la préparation du planning prévisionnel d'épandage et la rédaction du bilan de fertilisation.
Accès
Le chargé d'études en valorisation agricole des déchets doit avoir de solides connaissances en environnement (déchets et traitements) et en agriculture pour connaître les besoins des sols. C'est souvent un ingénieur agronome qui a suivi une spécialisation adaptée.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome avec spécialisation environnement ou gestion des déchets
Master en agrosciences ou en gestion, traitement et valorisation des déchets
- chargé/e d'études naturalistes
Un passionné de la nature...
On ne choisit pas ce métier par hasard. Le chargé d'études naturalistes est souvent un passionné de l'environnement, qui a acquis une véritable culture de naturaliste tout au long de ses années de formation (dans le cadre d'activités bénévoles au sein d'associations, notamment). Il connaît diverses disciplines : la botanique, l'entomologie, l'éthologie, l'ornithologie... mais aussi le droit de l'environnement.
... aux savoir-faire multiples
Il maîtrise des méthodes d'inventaire de la faune standardisées. Il utilise les outils informatiques, notamment pour construire des bases de données, des cartographies... Il sait établir des diagnostics écologiques avec rigueur. Il doit aussi savoir communiquer, voire faire preuve de conviction pour convaincre des interlocuteurs d'horizons divers (élus, associations, grand public...). Enfin, une formation aux premiers secours est souvent exigée pour cet homme de terrain amené à travailler seul, dans des lieux parfois isolés.
Sur le terrain et au bureau
Il se déplace sur le terrain pour rencontrer les élus locaux, les associations, les décideurs institutionnels... et pour présenter et défendre ses projets d'action et de préservation. Cependant, il travaille surtout dans un bureau avec des logiciels spécialisés pour compiler les données, rédiger des rapports et établir un plan de gestion du milieu naturel. Le chargé d'études naturalistes est éventuellement amené à gérer des dossiers complexes. Par exemple, solliciter des aides dans le cadre du programme européen Leader, favorisant la mise en oeuvre d'une politique de développement rural.
Dans un cadre européen
Natura 2000 est un réseau de sites naturels protégés (terrestres et marins), identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces de la flore et de la faune sauvage qu'ils abritent. Il a été créé en application de directives européennes pour assurer la survie à long terme des espèces menacées en Europe. Le chargé d'études naturaliste contribue à faire respecter ces directives.
En collectivité territoriale
Il travaille souvent pour une réserve naturelle gérée par une région ou un département, voire une intercommunalité. Il est alors rattaché à un directeur de l'environnement ou de parc naturel. Il peut aussi exercer dans un cabinet d'études spécialisé ou pour une association de protection de la nature, une fédération de chasse, de pêche...
Gérer un site naturel...
Spécialiste de la faune et de la flore, le chargé d'études naturalistes propose des mesures de gestion et de valorisation des espèces végétales et animales. Il analyse le milieu naturel sur lequel il travaille (une réserve naturelle nationale, régionale, une forêt domaniale...) pour inventorier les différentes espèces et évaluer le patrimoine naturel local. Il donne ensuite des directives pour favoriser la préservation des espèces peu nombreuses, définit les mesures à prendre si une espèce est en surnombre, met en oeuvre des plans d'action afin de maintenir une diversité biologique satisfaisante. Concrètement, cela peut se traduire par la protection de l'habitat d'un papillon en danger, l'interdiction d'une zone végétale au public pour empêcher son piétinement, etc.
... et le faire connaître au grand public
Outre la gestion des espèces, le chargé d'études naturalistes se charge aussi de les faire découvrir au grand public, en menant des actions de sensibilisation et d'animation. Il peut, par exemple, organiser des visites guidées, tracer des sentiers de découverte, réaliser un affichage pour informer les promeneurs sur la diversité animale ou végétale, élaborer une partie du contenu présenté dans le centre d'information aux visiteurs, etc.
Accès
L'accès au métier de chargé d'études naturalistes se fait principalement avec un bac + 5 dans le domaine de la biodiversité.
Niveau bac + 5
Master en écologie, sciences de la vie, sciences de la Terre et de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement...
- conseiller/ère agricole
Avoir un bon bagage technique
Pour réaliser des études et des expérimentations (tests de culture, de produits phytosanitaires...) et élaborer des plans d'action, le conseiller agricole s'appuie sur de solides connaissances dans les techniques de cultures et de production animale. Sa compétence s'étend au droit rural, à la fiscalité, à la réglementation de la PAC (politique agricole commune) européenne, aux normes environnementales, à la gestion d'exploitation, à l'utilisation de l'informatique.
Savoir écouter
Un agriculteur au bord du dépôt de bilan ? Le conseiller agricole est parfois amené à gérer des situations tendues. L'écoute est donc une qualité fondamentale dans ce métier de contacts. À lui aussi de savoir argumenter et de convaincre son interlocuteur des bonnes décisions à prendre même si elles semblent difficiles.
S'informer pour bien conseiller
Le conseiller agricole se tient régulièrement au courant de l'actualité technique et réglementaire de son domaine d'expertise. Il se tient informé auprès de la DDT (direction départementale des territoires) et des syndicats agricoles. À lui ensuite de relayer le message aux exploitants et de leur faire profiter des résultats des dernières expérimentations techniques.
Nombreux déplacements
Très présent sur le terrain, le conseiller agricole passe une grande partie de son temps dehors. Il est amené à se rendre fréquemment sur les exploitations agricoles de son secteur, ainsi qu'à des manifestations (foires et salons agricoles). Lorsqu'il est employé par une chambre d'agriculture, il peut assurer des permanences dans un bureau.
Horaires variables
Le conseiller agricole organise ses déplacements sur la base d'horaires réguliers. Toutefois, en fonction des demandes des agriculteurs et des activités saisonnières, il peut commencer plus tôt ou finir plus tard ses journées. Il intervient parfois dans l'urgence : ainsi, en cas de catastrophe naturelle (tempête, grêle, inondation...), il est fortement sollicité pour aider les exploitants agricoles à monter des dossiers de remboursement auprès des assureurs.
Travail autonome
Responsable de son emploi du temps, le conseiller agricole gère ses rendez-vous chez les exploitants de façon autonome. Il peut faire appel à des conseillers spécialistes lorsque la demande est très ciblée, par exemple lorsqu'il s'agit d'utiliser une nouvelle machine agricole.
Relation de confiance
Comment aider une exploitation agricole en difficulté ? Quel engrais utiliser pour fertiliser les terres ? Comment diversifier les cultures et les sources de revenus ? En étroite collaboration avec l'agriculteur, le conseiller agricole cherche à répondre à ces questions. Il définit un projet et des objectifs à atteindre afin d'améliorer la quantité et la qualité de la production (végétale ou animale). Pour cela, il rencontre l'exploitant à intervalles réguliers. Une vraie relation de confiance doit s'établir car un projet peut s'étaler sur plusieurs années. Chaque exploitation étant unique, cet expert apporte une réponse adaptée à la situation, après avoir posé un diagnostic économique et technique.
Information et formation
Lors de réunions techniques, le conseiller agricole informe des groupes d'agriculteurs. Il rédige des rapports, transmet les résultats de la recherche agronomique aux producteurs, et les sensibilise aux problématiques de l'environnement, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix. Il organise aussi des sessions de formation portant sur divers thèmes : la comptabilité et la gestion, le passage vers une agriculture raisonnée, le montage de demandes de subventions, les contraintes de la PAC (politique agricole commune européenne), etc.
Accès
Même s'il existe des possibilités à bac + 2, + 3 pour exercer ce métier, un diplôme d'ingénieur (bac + 5) est de plus en plus souvent exigé.
Niveau bac + 2
BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; agronomie et cultures durables ; productions animales ; viticulture-oenologie...
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours agronomie
Licence professionnelle productions animales ; productions végétales orientées vers le conseil en élevage, en agriculture biologique...
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (ingénieur agronome, ingénieur agricole, ingénieur des techniques agricoles)
- développeur/euse rural/e humanitaire
Être pédagogue
Une expérience de la gestion de projet auprès de producteurs est nécessaire pour ce spécialiste de l'agro-économie. Doté d'une forte capacité d'écoute et de diplomatie, le développeur rural humanitaire doit comprendre les besoins et les attentes des bénéficiaires du programme et des autorités locales. Comprendre la culture du pays d'accueil implique de s'informer sur ses coutumes et sa hiérarchie sociale.
Savoir gérer son temps et son budget
Devant assurer une mission de conseil et d'appui technique, le développeur rural choisit les bénéficiaires du programme, rédige les fiches de suivi et d'évaluation. Ce gestionnaire de projet veille également au respect des objectifs et des délais, et gère le budget affecté à son activité.
Savoir s'adapter
Participer à une mission dans une zone reculée d'Afrique ou d'Asie exige une bonne dose d'adaptabilité et de résistance au stress. Il faut s'acclimater à la vie en équipe, en milieu isolé. Et ne jamais hésiter à mettre le pied à la bêche ou à descendre dans un puits quand cela s'avère nécessaire. Le développeur rural humanitaire doit être organisé et rigoureux, et avoir une bonne capacité d'analyse.
Sur le terrain
Le développeur rural humanitaire travaille souvent loin de chez lui comme expatrié pour le compte d'une ONG (organisation non gouvernementale), dans un pays où celle-ci assure un programme de post-urgence (après un tsunami ou un tremblement de terre, par exemple) ou de développement. Il est affecté dans une région et est appelé à se déplacer sur différents sites, parfois reculés. Il passe de nombreuses heures sur le terrain et parcourt beaucoup de kilomètres. Il travaille principalement au contact des villageois et des autorités locales, notamment dans le cadre de formations, et collabore parfois avec d'autres expatriés, sur des projets précis.
Volontariat fréquent
Les recrutements se font souvent sous statut de volontaire de la solidarité internationale. Le développeur rural humanitaire bénéficie d'une prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, de la couverture sociale et d'une indemnité mensuelle. Certaines ONG (comme Acted et Première Urgence) offrent des postes salariés.
Relancer l'économie
Après une catastrophe ou un conflit, l'économie d'une région ou d'un pays est endommagée ou anéantie. Les ONG (organisations non gouvernementales) mettent alors en oeuvre des programmes d'urgence et de développement. En fonction de sa spécialité de base, le développeur rural humanitaire étudie l'impact des projets à long terme pour relancer la production et la commercialisation.
Conseil agricole
Le développeur rural humanitaire établit un diagnostic détaillé de la situation : besoins des populations, productions, marchés... Il élabore ensuite une stratégie de développement. Selon le contexte, il applique différents moyens : programmes d'introduction et de multiplication de semences, développement de parcelles maraîchères, création de poulaillers collectifs ou de petits élevages, installation de fermes de pisciculture, amélioration de l'irrigation, etc.
Développement durable
Conduire les populations vers l'autosuffisance alimentaire ne suffit pas. Le développeur rural doit pérenniser l'action en créant des coopératives communautaires, en développant des marchés locaux et des micro-financements... Cela passe également par la formation de cultivateurs et d'éleveurs locaux.
Accès
Les ONG (organisations non gouvernementales) recrutent surtout des ingénieurs agricoles et agronomes, ainsi que quelques vétérinaires, économistes et sociologues. Des postes d'animateur rural peuvent être accessibles avec un bac + 2. La pratique de l'anglais est obligatoire.
Niveau bac + 2
BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes
Niveau bac + 4
Formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Ifaid (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement)
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agricoles ou d'agronome
Master Gestion des territoires et développement local
Niveau bac + 6
Mastère de l'Institut des régions chaudes de SupAgro Montpellier
- halieute
Avoir des connaissances multiples
L'halieute prend en compte un contexte global (socio-économique, physique, météorologique...). Il connaît la biologie des poissons, mais s'intéresse aussi aux différentes méthodes de pêche (avec différents types de filets), à l'économie des pêches, au droit maritime et à l'environnement. Il doit maîtriser l'informatique pour utiliser des outils d'analyse.
Être précis et rigoureux
Il travaille avec du matériel et des logiciels de haute technologie. Il doit être méticuleux et avoir un goût prononcé pour l'observation et l'interprétation des résultats. Il sait travailler sur le long terme et doit avoir de réelles aptitudes à l'analyse et à la rédaction.
Savoir communiquer et diriger
L'halieute est amené à coordonner des programmes européens de gestion des ressources, et à participer à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des colloques. La maîtrise de l'anglais est donc indispensable.
S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel il appartient. Il coordonne des missions scientifiques halieutiques au sein d'organismes de recherche (type Ifremer). Il sait faire preuve de diplomatie, d'écoute et de capacité de dialogue quand il travaille en équipe.
En laboratoire plus qu'en mer
Contrairement aux idées reçues, l'halieute passe peu de temps en mer. Parfois, il mène des investigations sur le terrain lors de campagnes de marquage, de comptage ou de chalutage en mer, sur les navires océanographiques. Mais, la plupart du temps, il travaille dans son laboratoire, devant son ordinateur, où il traite et exploite les données recueillies. Il s'appuie sur des années d'observations pour identifier les moteurs de changement.
Responsable de laboratoire, il procède aux analyses des prélèvements et aux échantillonnages biologiques (il peut s'agir de mesurer des poissons sur la paillasse). Il réalise ensuite l'exploitation des données recueillies et développe des outils de diagnostic.
Un travail d'équipe
L'halieute se nourrit continuellement des recherches, rapports et expériences de ses confrères. Il collabore souvent avec des spécialistes de diverses disciplines voisines (géochimistes, biologistes, physiciens, météorologues, économistes...) et mène des projets en équipe. Il assiste régulièrement à des colloques internationaux.
Évaluer les stocks de poissons
L'halieutique est la science de l'exploitation des ressources vivantes aquatiques : l'équivalent en milieu aquatique de l'agronomie en milieu terrestre. L'halieute anticipe et prévient les risques de surpêche en procédant à des analyses biologiques et économiques. Cet expert évalue les stocks de poissons exploités dans un espace marin déterminé et collecte des données qui sont ensuite transmises aux instances internationales.
Analyser la dynamique des espèces
Il étudie également les paramètres biologiques des différentes espèces de poissons : il s'intéresse aux modalités de reproduction (périodes et lieux de ponte), au régime alimentaire de chaque espèce, évalue leur taux de mortalité naturelle et celui imputé à la pêche. Il surveille les campagnes de pêche déployées par secteur, notamment en menant des enquêtes sur l'activité des navires.
Modéliser tout un écosystème
Il identifie les processus qui ont un impact sur les ressources. Il s'intéresse aux apports en nutriments, à l'évolution des usages, à la pollution... Son but est de mieux connaître l'influence de l'environnement sur la reproduction, afin d'établir des modèles prédictifs visant à rendre la pêche industrielle compatible avec l'intégration d'une politique environnementale.
Accès
Le niveau de formation se situe à bac + 5 au minimum, dans les domaines de l'agronomie spécialité halieutique, de la biologie marine ou de la qualité des procédés agroalimentaires et halieutiques, ou encore en environnement marin.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome option sciences halieutiques et aquacoles
Master en sciences halieutiques ; en ressources aquatiques et exploitation durable,...
Niveau bac + 8
Doctorat dans la spécialité halieutique
- ingénieur/e aromaticien/ne
Scientifique sensitif
Pour composer des arômes intéressants, l'ingénieur aromaticien doit posséder des compétences en chimie et doit aussi pouvoir distinguer parfaitement les odeurs et les saveurs, autrement dit avoir du nez et du palais. Cela lui permet de décrire ou de caractériser parfaitement la composition d'un produit alimentaire. Cette aptitude est souvent le fruit de longues années d'expérience.
Connaissance de son domaine
L'ingénieur aromaticien applique des processus méthodologiques rigoureux. Il goûte souvent les produits ou les plats afin de donner son avis et noter ses préparations. Il doit faire en sorte qu'une saveur n'en tue pas une autre. Pour parvenir à trouver le bon dosage, le goût pour l'art culinaire reste indispensable ainsi que le domaine dans lequel il exerce (charcuterie, viande, confiserie, laitages, etc.). Il suit l'évolution de son secteur et connaît la législation sur les produits alimentaires et aromatiques.
Créatif et bon communicant
Outre les outils informatiques, l'ingénieur aromaticien doit souvent maîtriser l'anglais car il peut être amené à travailler au sein d'une équipe multiculturelle ou lire des documents dans cette langue. On attend de lui de posséder un esprit logique, le sens de l'organisation, de la créativité et des capacités en management.
Au sein d'un laboratoire
Scientifique, l'ingénieur aromaticien manie tubes à essais et appareils de chromatographie à la paillasse, tout en analysant ses résultats sur ordinateur. Il passe environ 60 % de son temps de travail au laboratoire, où il revêt l'indispensable blouse blanche notamment. Il doit respecter des conditions d'hygiène très strictes.
En collaboration avec d'autres services
L'ingénieur aromaticien peut diriger une équipe (assistants chargés des pesées et fiches techniques, techniciens pour la mise en oeuvre...) et il travaille en relation avec d'autres services. Il est à l'écoute des informations transmises par les services recherche et développement (R&D), mais aussi par la production lors de la fabrication de sa nouvelle formulation. Il travaille également en lien avec les équipes marketing qui lui fournissent des indications sur les envies des consommateurs, et qui réalisent des études de satisfaction après commercialisation.
Dans le respect d'une bonne hygiène de vie
Pour préserver ses sens gustatif et olfactif, l'ingénieur aromaticien doit respecter une hygiène de vie rigoureuse : comme les "nez" de la parfumerie il lui est déconseillé de fumer. En effet, un ingénieur aromaticien qui perdrait le goût et l'odorat mettrait en péril ses capacités professionnelles.
La bonne formule
L'odeur, la couleur et le goût de certains laitages aux fruits, boissons ou charcuteries, par exemple, sont souvent créés en laboratoire par un ingénieur aromaticien. En fonction des souhaits d'un client, ce professionnel élabore des recettes d'arômes en dosant très précisément ses ingrédients (molécules de synthèse, huiles essentielles, infusions, etc.) jusqu'à obtenir la combinaison finale.
Tous les sens
Dans son laboratoire et devant son ordinateur, l'ingénieur aromaticien décèle les différents composants d'un arôme qu'il souhaite reproduire à l'aide d'appareils automatisés répertoriant les molécules. Son palais et son nez sont également très importants pour acquérir une véritable mémoire sensorielle. Après analyse de l'arôme , l'ingénieur aromaticien se livre à de nombreux tests et essais avant d'arriver à la formule souhaitée.
S'adapter aux contraintes
L'ingénieur aromaticien doit connaître les contraintes de chaque type de produit : la recette d'un arôme à base de fraise pour une crème glacée sera différente de celle d'un lait aromatisé. Il doit également s'adapter aux réglementations et respecter les contraintes de coût, d'aspect, d'odeur et de texture qu'on lui aura fixées. Il suit l'évolution des goûts et des techniques dans son domaine par une veille active.
Accès
Plusieurs formations de niveau bac + 5 mènent au métier d'ingénieur aromaticien.
Niveau bac + 5
Master de chimie ou de sciences et technologies spécialisé dans les arômes ou l'analyse sensorielle
Diplôme d'ingénieur en chimie ou en agroalimentaire
- ingénieur/e en production et expérimentations végétales
Un scientifique à la page
L'ingénieur en production et expérimentations végétales est un scientifique spécialisé en production végétale, avec des connaissances variées : biologie végétale, pratiques agricoles, chimie, physique, sciences économiques, comptabilité, etc. Il doit actualiser en permanence ses connaissances compte tenu du développement des exigences éthiques et sociétales, et de l'évolution constante des règles et normes en matière de production et d'expérimentations végétales. Il suit les évolutions des techniques dans sa spécialité, et les règles d'hygiène et de sécurité.
Un leader polyvalent
S'il reste avant tout un scientifique dont la vocation est la recherche, l'ingénieur en production et expérimentations végétales doit savoir établir un cahier des charges, évaluer les retours sur investissements, coordonner les différentes interventions liées à un projet et encadrer des équipes. C'est aussi un acheteur et un vendeur de haut niveau.
Des qualités individuelles
Il a un bon relationnel et des qualités de pédagogie et d'animation. Ses capacités d'analyse, de synthèse et de communication l'aident à résoudre des problèmes complexes. La mobilité est de rigueur et les responsabilités importantes. Enfin, il maîtrise l'anglais.
En laboratoire...
L'ingénieur en production et expérimentations végétales exerce en laboratoire, par exemple au sein d'une station de recherche développant des travaux sur la dynamique des systèmes de production végétale et l'évaluation de leurs impacts environnementaux. Il est responsable d'un programme concernant des polycultures innovantes, en agriculture biologique par exemple. Son programme de recherche est fondé sur des essais menés au sein d'une unité expérimentale.
... et sur le terrain
L'ingénieur en production et expérimentations végétales réalise aussi des études in situ, directement sur des exploitations agricoles. Il développe ces programmes en relation avec l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). Il peut aussi collaborer avec les organismes de développement agricole, les gestionnaires de l'environnement et les agriculteurs.
Un travail d'équipe
Il travaille au sein d'équipes de professionnels pluridisciplinaires : elles associent notamment des chargés de recherche, des doctorants et post-doctorants, des ingénieurs et techniciens, des producteurs de céréales, des commerciaux...
Prospection botanique
Spécialiste du végétal, l'ingénieur en production et expérimentations végétales conçoit, met en oeuvre et assure le suivi de protocoles expérimentaux dans la recherche agronomique. Il expérimente, traite les données et interprète les résultats de ses observations. Il assure la reproduction dirigée et la conservation des espèces végétales (semences, organes de réserve...), planifie et organise la production, choisit et adapte les outils et techniques liés à la production végétale. Il conduit des programmes de sélection, de croisement, de multiplication et de conservation des espèces végétales, dans un but précis comme la création d'une fleur noire, le Graal de l'horticulture.
Gestion de l'unité de production
Il organise, coordonne, contrôle l'ensemble des espaces de l'unité de production végétale (constituée des cultures en laboratoire, en plein champ, sous serre...). Il diagnostique les éventuelles anomalies de fonctionnement et pilote les opérations de maintenance des installations. Il gère les moyens humains, matériels et financiers. Il conçoit et anime des actions de formation en production et expérimentations végétales auprès de collaborateurs, fait appliquer les règles d'hygiène et de sécurité (en termes de toxicologie, de réglementation, etc.).
Accès
Le niveau de formation se situe à bac + 5 dans les domaines de l'agronomie ou de la biologie végétale. Dans la majorité des cas, les agronomes sont titulaires d'un diplôme d'ingénieur. La véritable spécialisation en production végétale n'intervient en général qu'à partir de la 3e année d'études. Le diplôme d'ingénieur peut être avantageusement couplé à un master ou complété par un doctorat préparé à l'université.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome spécialisé en production végétale
Master biologie, sciences du végétal
- ingénieur/e forestier/ère
Sens de l'organisation
Pour élaborer et mettre au point des dossiers, pour distribuer le travail aux techniciens et ouvriers forestiers et les encadrer, pour rencontrer les différents partenaires et pour gérer des territoires forestiers très étendus (20 000 ha et plus)... l'ingénieur forestier doit être très organisé et rigoureux.
Savoirs et savoir-être
Pour diriger des projets d'exploitation ou d'aménagement, l'ingénieur forestier doit posséder des connaissances scientifiques et techniques dans le domaine de la gestion des milieux naturels. Le tout, associé à des capacités de communication et de conseil.
Ingénieur civil
Sous statut civil, l'ingénieur travaille pour le secteur privé : propriétaires forestiers, coopératives ou groupements forestiers, associations diverses...
Ingénieur du secteur public
Le recrutement d'ingénieurs forestiers dans le service public se fait via le concours "ingénieur de l'agriculture et de l'environnement (IAE)". L'agent est formé dans une école d'ingénieur sous tutelle du Ministère de l'agriculture, il devient élève-fonctionnaire puis travaille au service de l'État : à Office national des forêts (ONF), dans une direction (départementale, régionale) du ministère de l'Agriculture.
En plein air ou dans un bureau
L'ingénieur forestier est un homme de terrain. Auprès de ses techniciens, il n'hésite pas à parcourir, à pied ou motorisé, les parcelles de forêt.
Il peut aussi travailler dans un bureau d'études (privé ou public) pour aménager des routes forestières, procéder à des inspections, valider des demandes de crédit d'aménagement, constituer des dossiers relatifs aux délits de chasse et de pêche, donner des conseils techniques...
Préserver et exploiter la forêt
L'ingénieur forestier décide des coupes et des plantations pour reboisement. Il veille aux milieux naturels en recensant la faune et la flore, en préservant une espèce d'arbre ou en créant une réserve biologique. Il gère aussi l'entretien de la forêt pour lutter, par exemple, contre les incendies, les inondations, les glissements de terrain, les bois morts...
Projeter la forêt dans l'avenir
Pour mener à bien ses missions, l'ingénieur forestier élabore des plans de gestion de la forêt sur 15 ou 20 ans. Pour cela, il organise le travail de ses équipiers sur le terrain et rencontre de nombreux partenaires (propriétaires, acheteurs, entrepreneurs, élus locaux...).
Sensibiliser le public
Pour accueillir, informer et sensibiliser le public, l'ingénieur forestier participe à de nombreux projets. Créer des sentiers thématiques pour valoriser la faune et la flore de la forêt, installer des aires de pique-nique ou des terrains de camping en harmonie avec l'environnement... Ou encore équiper la forêt en voies d'accès, de stationnement ou en fossés d'écoulement des eaux...
Accès
La majorité des ingénieurs forestiers sont issus des écoles d'ingénieurs agronomiques qui comportent une spécialité ou majeure liée à la thématique forêt.
- ingénieur/e recherche et développement en agroalimentaire
Rigoureux et créatif
Pour élaborer une recette ou concevoir un emballage, l'ingénieur recherche et développement (R&D) en agroalimentaire fait preuve de rigueur scientifique, d'un esprit d'analyse et de synthèse. Il doit aussi être créatif et curieux de son environnement professionnel. Très organisé et capable de s'adapter rapidement, il sait mener plusieurs projets de front en intégrant les contraintes industrielles et commerciales.
Bon communicant
Avec une activité à la croisée de nombreux métiers, l'ingénieur R&D doit savoir communiquer, à l'oral mais aussi à l'écrit car il doit rédiger des rapports d'étapes ou comptes rendus de ses essais, par exemple. Il sait travailler en équipe et doit s'adapter à ses interlocuteurs.
Gestionnaire et polyglotte
Ses compétences en gestion de projet lui servent à évaluer les délais et les coûts et à planifier la mise en oeuvre des projets qui lui sont confiés. La maîtrise de l'anglais, écrit et oral, est indispensable, les deux tiers des publications étant rédigées dans l'une de ces 2 langues. Il peut par ailleurs travailler au sein d'une équipe multiculturelle ou se déplacer à l'étranger, notamment pour participer à des colloques dans son domaine d'expertise.
Une fonction stratégique
Près de la moitié des produits qui seront consommés dans 5 ans ne sont pas encore créé mais 56 % des nouveaux produits disparaissent des rayons au bout de 6 mois faute d'avoir trouvé leur place auprès des consommateurs. C'est dire l'importance de la recherche-développement dans un marché très concurrentiel. L'innovation est d'autant plus cruciale pour les entreprises qui souhaitent exporter.
De nombreux interlocuteurs
À ce poste stratégique, l'ingénieur recherche et développement (R&D) en agroalimentaire travaille avec de nombreux services en interne : marketing, laboratoire, production... mais aussi avec les fournisseurs de matières premières. Selon la taille de l'entreprise, l'ingénieur est rattaché au directeur marketing et recherche ou au directeur général.
Avec des déplacements possibles
Travail en usine oblige, les essais réalisés sur les chaînes de fabrication imposent parfois à ce professionnel de travailler tard le soir ou tôt le matin, pour ne pas gêner la production. Plutôt sédentaire dans la phase d'expérimentation du produit, l'ingénieur R&D peut être amené à se déplacer (parfois même à l'étranger), en quête de matières premières innovantes ou de nouvelles technologies. S'il travaille dans un centre de recherche, il travaillera sur des produits très différents, pour des clients variés.
Concevoir de nouveaux produits
Plats cuisinés légers ou sans sel, compotes de fruits exotiques, pâtes sans gluten, gamme végan ou snacking... autant de produits développés par l'ingénieur recherche et développement (R&D) pour répondre à l'évolution de notre consommation. L'ingénieur se base sur les éléments fournis par le service marketing ou le chef de projet pour mettre au point un prototype, en collaboration avec chimistes et biologistes notamment. Ce prototype est soumis à de nombreux tests en laboratoire (texture, goût, couleur, propriétés nutritionnelles, conservation, emballage...) afin d'obtenir la version finale.
Améliorer l'existant
60 % des innovations sont en réalité des améliorations d'un produit existant ou leur adaptation pour coller, par exemple, à de nouvelles règles sanitaires. L'ingénieur revoit une recette ou la liste des additifs, décline un produit ou améliore les processus de fabrication. Pour cela, il effectue une veille technologique et suit de près la concurrence.
Lancer la fabrication industrielle
Afin de passer à la phase de fabrication industrielle de son nouveau produit, l'ingénieur R&D rédige le cahier des charges technique. Il suit le lancement de la fabrication en étroite collaboration avec l'équipe de production et fait des ajustements si nécessaires.
Accès
La majorité des ingénieurs recherche et développement (R&D) en agroalimentaire sont issus d'une école d'ingénieurs dans les domaines de l'agriculture, de l'agronomie, de l'agroalimentaire et de l'environnement... Certaines entreprises embauchent également des biologistes ou des chimistes titulaires d'un master (bac + 5) ou d'un doctorat (bac + 8).
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en agriculture, agronomie, agroalimentaire, environnement
Master en agroalimentaire, science de l'alimentation, génie biologique, génie des procédés...
- responsable de production alimentaire
Expert dans son domaine
Le responsable de production alimentaire maîtrise les techniques de GPAO (gestion de la production assistée par ordinateur) ainsi que les automatismes industriels. Sa bonne connaissance des produits et des spécificités liées à la transformation et au travail des matières premières lui permet de suivre au mieux la production. La maîtrise de l'anglais est souvent indispensable dans ses relations avec les fournisseurs, les clients et parfois les collaborateurs si l'entreprise détient des filiales à l'étranger.
Polyvalent et réactif
Proche du terrain, le responsable de production alimentaire intervient dès qu'un problème surgit. En cas de panne, de commande urgente ou de problème dans la livraison des matières premières, il trouve une solution pour arrêter la production le moins longtemps possible. Il sait se montrer disponible et ses activités sont variées. Il a de bonnes capacités d'analyse et de synthèse pour mener à bien la politique industrielle de l'entreprise.
Manager d'équipe
Ce professionnel fait preuve de capacités relationnelles, d'encadrement et d'animation d'équipe. Il est force de proposition pour améliorer les conditions de travail et les processus de production. Il est suffisamment proche de ses équipes pour faire passer les évolutions de la productions sans heurts.
Un poste à responsabilités
Rattaché au directeur industriel ou à la direction générale selon la taille de son entreprise, le responsable de production alimentaire doit tout mettre en oeuvre pour que la production se déroule dans les meilleures conditions. Une grande responsabilité repose donc sur ses épaules. Il n'a pas le droit à l'erreur car les conséquences peuvent être importantes : interruption de la production, baisse de la qualité, manque de personnel, etc. Il assure la coordination entre les différents services comme la maintenance, la qualité ou la logistique pour la gestion optimale des flux.
Un environnement contraignant
L'environnement de travail des industries agroalimentaires est contraignant : froid ou chaleur, bruit, tâches répétitives, travail en 3x8 heures avec astreintes le soir et le week-end dans certains cas... Le responsable de production alimentaire s'occupe de l'ergonomie sur les postes de travail. Il veille au confort et à la sécurité des opérateurs.
Un bon chef d'équipe
Le responsable de production alimentaire travaille sur le terrain avec ses équipes. À l'écoute, il doit cependant faire respecter cadences, normes d'hygiène et de sécurité et anticiper les difficultés ou les résistances afin de ne pas bloquer ou retarder la production.
Organiser la production
Garant des résultats de son unité, le responsable de production alimentaire établit le planning de la production et intervient en cas de problème. Il supervise l'ensemble des ateliers, depuis l'approvisionnement en matières premières (lait, viande, légumes, farines...) jusqu'au conditionnement, en veillant au respect des coûts, des délais, de la qualité, de la sécurité, du respect de l'environnement. Il prend en compte les impératifs réglementaires et commerciaux.
Suivre le travail
Il organise, suit, coordonne et optimise la fabrication selon les objectifs fixés par la direction. Pour cela, il met en place des tableaux de bord de gestion informatisée, qui lui permettent de piloter son activité au travers d'indicateurs : rendement des matières premières, cadences, maîtrise des coûts, respect des délais, qualité, sécurité... Il suit les évolutions techniques et industrielles dans son domaine pour améliorer les techniques de production.
Gérer les équipes
Le responsable de production alimentaire est avant tout un manager. Il s'occupe des plannings, éventuellement des recrutements et de la formation de saisonniers ou d'intérimaires, en fonction des pics de production qu'il doit anticiper. Il est le référent sur le terrain des opérateurs et des techniciens des lignes de production.
Accès
En général, les entreprises recherchent pour ce poste des diplômés de niveau bac + 5. Les bac + 2 (BTS agricole sciences et technologies des aliments) ou bac + 3 (licence professionnelle du secteur agroalimentaire ou BUT génie biologique) avec quelques années d'expérience dans le secteur peuvent cependant avoir leur chance.
Niveau bac + 5
Master du secteur agroalimentaire
Diplôme d'ingénieur spécialisé en agroalimentaire, agronomie, génie biologique...
- responsable qualité en agroalimentaire
Un généraliste expérimenté
Le responsable qualité en agroalimentaire occupant un poste transversal, ses compétences et ses connaissances doivent être larges. Il doit, par exemple, maîtriser les rouages de la fabrication, des matières premières aux produits finis. De même, il doit être à l'aise avec l'informatique, l'anglais et les normes et obligations légales de son domaine. Dans les PME (petites et moyennes entreprises), une première expérience significative dans la production alimentaire est un atout.
À l'aise avec ses interlocuteurs
Ce professionnel est capable de s'adapter à des interlocuteurs très différents : opérateurs, clients, direction de l'entreprise... Il doit être à l'aise avec l'animation de réunions et parfois même de formation. Aisance relationnelle, sens de l'écoute et de la diplomatie sont des aptitudes indispensables pour sensibiliser chacun aux exigences de la sécurité alimentaire et parfois gérer des situations tendues lorsqu'il s'agit de faire évoluer les façons de faire.
Des qualités humaines importantes
Le responsable qualité en agroalimentaire doit être force de proposition pour augmenter la qualité au sein de l'entreprise. Pour cela, il doit faire preuve d'écoute, et de rigueur mais aussi d'un bon esprit de synthèse. Habile négociateur, il sait être diplomate et convaincant.
Différentes casquettes
Dans une PME (petite et moyenne entreprise), le responsable qualité pourra cumuler la fonction qualité avec un poste en production (directeur technique ou responsable de production, par exemple) ou en recherche et développement notamment. Il travaille alors seul et effectue lui-même les contrôles. Il sera beaucoup sur le terrain. Dans un grand groupe au contraire, il se concentre davantage sur les aspects stratégiques de la fonction et participe activement à l'amélioration des process.
Au carrefour des services
Rattaché à la direction des opérations ou à la direction générale de l'entreprise ou de l'usine, ce professionnel travaille en étroite collaboration avec tous les services. Dans une structure importante, il peut superviser le travail d'une équipe de techniciens qualité et de biologistes. Il représente également son entreprise auprès des services vétérinaires, des organismes de contrôle, des clients et des fournisseurs.
Des missions élargies
Il est souvent en réunion et parfois en déplacement s'il doit intervenir sur différents sites ou filiales de l'entreprise. Selon l'activité de l'entreprise, il peut intervenir dès la culture de la matière première et jusqu'au conditionnement.
Une démarche globale
Le responsable qualité met en place et suit les procédures qualité de son usine. Il sensibilise le personnel aux bonnes pratiques en matière de qualité, d'hygiène et de sécurité en organisant des formations. Il rédige les procédures à respecter par tous les acteurs concernés (services internes, fournisseurs et sous-traitants). Ses recommandations peuvent modifier l'organisation de la chaîne de travail puisqu'il peut proposer de modifier les process pour améliorer la qualité.
Des contrôles sur toute la chaîne
Le responsable qualité organise des tests ou des audits internes pour être en accord avec le cahier des charges des clients et les normes réglementaires. Il contrôle les matières premières qui arrivent tout comme les produits finis qui quittent l'entreprise. Il veille à la traçabilité, l'hygiène, le respect des recettes et de la chaîne du froid par exemple, contrôle l'étiquetage, etc. afin de garantir au consommateur des aliments sains.
Une amélioration continue
Il effectue une veille pour appliquer les nouvelles règlementations dans son domaine. il surveille les indicateurs de qualité et les fait corriger sur le cahier des charges ou le process le cas échéant. Il rédige des rapports hebdomadaires.
Accès
Les grands groupes recherchent surtout des ingénieurs en agriculture ou en agroalimentaire, avec, éventuellement, une spécialisation en qualité. Dans les PME (petites et moyennes entreprises), ce sont les techniciens supérieurs formés en biologie ou en agroalimentaire qui auront la préférence.
Niveau bac + 2
BTS bioanalyses et contrôles ; biotechnologies ; bioqualité
BTSA analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales ; qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours sciences de l'aliment et biotechnologie
Licence professionnelle du domaine des industries agroalimentaires, de l'alimentation spécialisées en management de la qualité, de la sécurité, de l'environnement, en risques industriels...
Niveau bac + 5
Master du domaine agroalimentaire spécialisés en gestion de la qualité, en hygiène-sécurité-environnement, en procédés industriels...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en industries alimentaires, génie biologique et microbiologie appliquée...
Etablissement
- AgroParisTech - Centre de MontpellierMontpellier34033
Ecole d'ingénieurs
AgroParisTech - Centre de Montpellier
648 rue Jean François Breton - Campus Agropolis, BP 5093
34033
Montpellier
04 67 04 71 00
• Enseignement : public
• Durée de formation : 1 an
• Rythme : temps plein
• Hébergement : externat
• Début : 01/09/2023
• Fin : 30/06/2024