[Intitule] BP JEPS spécialité activités sports collectifs mention football
libelle: CAPA Services aux personnes et vente en espace rural
Niveau: Bac + 5
[Objectif] Le titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, BPJEPS, exerce le métier d’animateur dans une association, un club sportif ou une entreprise. Il peut également préparer les concours de la fonction publique territoriale (éducateur territorial des activités physiques et sportives, animateur territorial) ou de la fonction publique hospitalière (animateur). Avec la spécialité sports collectifs, il peut concevoir des projets d’animation et conduire en autonomie des séances d’entraînements dans la discipline de la mention choisie (football, handball, rugby à XV…). La préparation de ce diplôme est assurée par des centres de formation agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Pour tout renseignement, consulter le site du ministère des Sports : www.sports.gouv.fr.
Bonton Résultats « Fiche Onisep » lien blank: http://www.onisep.fr/http/redirection/formation/identifiant/34267/ / Bouton Contenu « Certification Pro » lien blank : http://certificationprofessionnelle.fr/recherche/rncp/25521
[Descriptif]:
<p>Ce CAP agricole forme des employés qualifiés en services aux personnes et en accueil-vente en espace rural, pour travailler dans des magasins traditionnels, des supermarchés de proximité, des supérettes ou certains commerces, qui exercent des activités de services, comme les pharmacies, les salons de coiffure, La Poste ou encore les banques et assurances .Ils travaillent aussi dans les halles, sur les marchés et les lieux de tourisme (chambre d’hôtes etc.) </p>
<p>Dans le secteur des services aux personnes, le professionnel intervient auprès de nombreux publics et notamment des publics dits fragiles : petite enfance, personnes handicapées, personnes âgées ou/et dépendantes. Il est employé au sein de diverses structures publiques ou privées, à domicile ou dans des structures collectives d’hébergement (de type maisons de retraite, EPHAD, foyer-logement…) ainsi que dans des garderies, établissements scolaires, hôpitaux de jour…</p>
Acces:
<p>Ce bac pro se prépare en trois ans après la classe de troisième. Les élèves titulaires de certains CAP du même secteur peuvent également le préparer en 2 ans sous certaines conditions.</p>
Attendu:
<h4>Attendus nationaux de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup</h4>
<p>Être majeur</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour les aménagements paysagers, l’entretien des parcs et jardins, les espaces verts et les espaces boisés</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour la gestion technique, économique et pratique d’un chantier</p>
<p>Vouloir travailler en extérieur en entreprises d’espaces verts ou en entreprises spécialisées en taille des arbres</p>
<p>Avoir des aptitudes physiques pour le travail en hauteur dans le respect des règles de sécurité et de la réglementation en vigueur </p>
Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
Certification: Diplôme national ou diplôme d’Etat
Poursuite:
<p>Le bac pro a pour premier objectif l’insertion professionnelle mais, avec un très bon dossier ou une mention à l’examen, une poursuite d’études est envisageable en BTS Technico commercial en priorité, ou du secteur bois plus rarement.</p>
<p> </p>
Liste formations poursuite: …
Possibilité de mettre les métiers…
Etablissements:
- Institut des Métiers du Sport de Béziers
2 rue Louis Lafferre
34500
Béziers
Tel: 06 87 85 45 69
Fax: 04 67 44 43 12
http://imsb34.org
Rythme Formation: apprentissage; alternance sous statut scolaire
Session début: 20200901
Session fin: 20220630
hébergement: internat, garçon fille
durée: 3 ans
- Etablissement …
BTSA Productions animales
BTSA Productions animales
Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Niveau terminal d'études :
Nature du diplôme : Diplôme national ou diplôme d'Etat
Ce BTSA forme les étudiants à la gestion d'une exploitation agricole avec un élevage. L'étudiant apprend la conduite d'élevage sous tous ses aspects : qualité de l'alimentation, croissance des animaux, reproduction, manipulations et interventions sur les animaux, surveillance sanitaire, bien-être animal, adaptation des bâtiments... Sa formation porte aussi sur le raisonnement et la mise en place de cultures destinées à l'élevage. Enfin, l'étudiant est formé à la réalisation de diagnostics qui prennent en compte à la fois l'aspect technique, financier, réglementaire et environnemental de l'activité d'élevage. Il est capable de faire des choix ou de formuler des conseils pour adapter la production au marché et aux contraintes de l'exploitation.
Il peut travailler dans une exploitation en tant qu'éleveur indépendant ou comme salarié (chef d'équipe, conducteur de travaux, responsable d'élevage), ou comme conseiller technique ou commercial dans une coopérative agricole, une entreprise spécialisée dans l'alimentation animale ou l'agrofourniture ou dans une chambre d'agriculture.
Descriptif
Accès
Le BTSA productions animales est accessible à tout titulaire d'un baccalauréat : bac STAV, bac général, bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole. Accès sur dossier, voire tests et/ou entretien.
Attendus nationaux de la plateforme d'inscription dans l'enseignement supérieur Parcoursup
-
S'intéresser au monde animal en général et au secteur de l'élevage en lien avec les enjeux sociétaux et environnementaux.
-
S'intéresser aux processus biologiques, écologiques et techniques en relation avec les animaux d'élevage : reproduction, production, biodiversité, bien-être animal.
-
S'intéresser aux activités expérimentales pratiquées sur le terrain ou en laboratoire et à la mise en oeuvre des techniques d'élevage.
-
Disposer de compétences dans les disciplines scientifiques et technologiques : biologie, physique-chimie, mathématiques, informatique.
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Disposer de compétences en matière d'expression écrite et orale pour communiquer et argumenter.
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Disposer de capacités de prise de décisions, d'organisation et d'autonomie.
Fiche métier
A1301 - Conseil et assistance technique en agriculture
Poursuite
Ce BTS agricole débouche sur la vie active mais il est possible, sous conditions, de préparer en 1 an un second BTSA, de poursuivre des études en licence professionnelle (1 an). Les meilleurs étudiants peuvent aussi suivre une classe préparatoire ATS bio (1 an), et présenter les concours agronomiques et vétérinaires pour rejoindre une école d'ingénieurs ou vétérinaires.
Poursuite formation
Métiers
- agriculteur/trice
Technique et sens tactique
L'amour de la nature et du travail au grand air ne suffit pas pour devenir agriculteur. Le métier est parfois rude et ne s'improvise pas. Pour assurer la survie de l'exploitation, un savoir-faire de plus en plus technique est nécessaire, notamment en commerce et gestion.
Sens de l'adaptation
En agriculture, il faut s'adapter rapidement aux nouveaux modes d'alimentation et se positionner dans les bons créneaux, le bio par exemple. Mais, pour obtenir une production en limitant les engrais chimiques, il faut connaître les produits, les méthodes, faire une analyse globale de la situation, faire appel à des spécialistes et utiliser des logiciels spécialisés en gestion d'exploitation.
Disponibilité de rigueur
Du matin au soir, à l'extérieur ou derrière son écran d'ordinateur, l'agriculteur est toujours en activité. Parfois même certains week-ends et jours fériés ! Sa vie suit le rythme des saisons (semis, tailles, récoltes...), au gré des aléas climatiques (sécheresse, froid, vent, inondations...).
Jamais seul
Ce professionnel travaille rarement seul sur l'exploitation agricole. Il peut être membre d'un groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec), fondé avec des parents ou des agriculteurs voisins. Il bénéfice aussi du soutien technique et financier de réseaux coopératifs et mutualistes représentés par les sociétés d'intérêt collectif agricoles (Sica) ou des coopératives agricoles.
Des conseils sur mesure
Pour atteindre les objectifs de rendement et de préservation de l'environnement, l'exploitant fait appel à des spécialistes : conseiller et technicien agricole, ingénieur agronome, mécanicien agricole qui l'aident à faire les meilleurs choix pour l'exploitation.
Propriétaire ou locataire
L'agriculteur peut être propriétaire ou occuper des terres en fermage (c'est-à-dire en location). En fonction de la taille de son exploitation, il peut embaucher des ouvriers, saisonniers ou permanents, qu'il encadre.
Un métier varié
Travail de la terre, techniques d'élevage, conduite et réparation des équipements agricoles, gestion comptable et administrative, suivi de la politique agricole commune... font partie du quotidien de ce professionnel rural.
Un rôle de chef d'entreprise
Quelle que soit la taille de son exploitation, l'agriculteur se pose les mêmes questions qu'un chef d'entreprise. Quelles productions choisir ? Que désire le consommateur ? Où investir (machines agricoles, équipements, bétail...) ? Comment sélectionner des fournisseurs ? Autant de questions pour anticiper l'avenir et respecter les critères de label de qualité et les normes européennes.
Diversifier l'activité de base
Pour améliorer ses revenus, l'exploitant peut se lancer dans le tourisme vert ou rural : accueil à la ferme, ferme-auberge, vente de produits bio, visites pédagogiques du terroir...
Accès
Pour bénéficier d'aides, les agriculteurs doivent justifier d'une CPA (capacité professionnelle agricole). Ils doivent être titulaires d'un diplôme au moins équivalent au niveau bac pro conduite et gestion de l'exploitation agricole, BP responsable d'exploitation agricole, BTSA (bac + 2) analyse et conduite de systèmes d'exploitation, etc. Les plus motivés peuvent poursuivre leurs études en écoles d'ingénieurs d'agronomie ou d'agriculture. Dans certains cas, un CAP agricole, éventuellement complété par le BP responsable d'entreprise agricole.
Niveau bac
Bac STAV
Bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP Responsable d'entreprise agricole
CS Conduite de productions en agriculture biologique et commercialisation
Niveau bac + 2
BTSA analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
BTSA productions animales
BTSA Agronomie et cultures durables
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
- conseiller/ère agricole
Avoir un bon bagage technique
Pour réaliser des études et des expérimentations (tests de culture, de produits phytosanitaires...) et élaborer des plans d'action, le conseiller agricole s'appuie sur de solides connaissances dans les techniques de cultures et de production animale. Sa compétence s'étend au droit rural, à la fiscalité, à la réglementation de la PAC (politique agricole commune) européenne, aux normes environnementales, à la gestion d'exploitation, à l'utilisation de l'informatique.
Savoir écouter
Un agriculteur au bord du dépôt de bilan ? Le conseiller agricole est parfois amené à gérer des situations tendues. L'écoute est donc une qualité fondamentale dans ce métier de contacts. À lui aussi de savoir argumenter et de convaincre son interlocuteur des bonnes décisions à prendre même si elles semblent difficiles.
S'informer pour bien conseiller
Le conseiller agricole se tient régulièrement au courant de l'actualité technique et réglementaire de son domaine d'expertise. Il se tient informé auprès de la DDT (direction départementale des territoires) et des syndicats agricoles. À lui ensuite de relayer le message aux exploitants et de leur faire profiter des résultats des dernières expérimentations techniques.
Nombreux déplacements
Très présent sur le terrain, le conseiller agricole passe une grande partie de son temps dehors. Il est amené à se rendre fréquemment sur les exploitations agricoles de son secteur, ainsi qu'à des manifestations (foires et salons agricoles). Lorsqu'il est employé par une chambre d'agriculture, il peut assurer des permanences dans un bureau.
Horaires variables
Le conseiller agricole organise ses déplacements sur la base d'horaires réguliers. Toutefois, en fonction des demandes des agriculteurs et des activités saisonnières, il peut commencer plus tôt ou finir plus tard ses journées. Il intervient parfois dans l'urgence : ainsi, en cas de catastrophe naturelle (tempête, grêle, inondation...), il est fortement sollicité pour aider les exploitants agricoles à monter des dossiers de remboursement auprès des assureurs.
Travail autonome
Responsable de son emploi du temps, le conseiller agricole gère ses rendez-vous chez les exploitants de façon autonome. Il peut faire appel à des conseillers spécialistes lorsque la demande est très ciblée, par exemple lorsqu'il s'agit d'utiliser une nouvelle machine agricole.
Relation de confiance
Comment aider une exploitation agricole en difficulté ? Quel engrais utiliser pour fertiliser les terres ? Comment diversifier les cultures et les sources de revenus ? En étroite collaboration avec l'agriculteur, le conseiller agricole cherche à répondre à ces questions. Il définit un projet et des objectifs à atteindre afin d'améliorer la quantité et la qualité de la production (végétale ou animale). Pour cela, il rencontre l'exploitant à intervalles réguliers. Une vraie relation de confiance doit s'établir car un projet peut s'étaler sur plusieurs années. Chaque exploitation étant unique, cet expert apporte une réponse adaptée à la situation, après avoir posé un diagnostic économique et technique.
Information et formation
Lors de réunions techniques, le conseiller agricole informe des groupes d'agriculteurs. Il rédige des rapports, transmet les résultats de la recherche agronomique aux producteurs, et les sensibilise aux problématiques de l'environnement, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix. Il organise aussi des sessions de formation portant sur divers thèmes : la comptabilité et la gestion, le passage vers une agriculture raisonnée, le montage de demandes de subventions, les contraintes de la PAC (politique agricole commune européenne), etc.
Accès
Même s'il existe des possibilités à bac + 2, + 3 pour exercer ce métier, un diplôme d'ingénieur (bac + 5) est de plus en plus souvent exigé.
Niveau bac + 2
BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; agronomie et cultures durables ; productions animales ; viticulture-oenologie...
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours agronomie
Licence professionnelle productions animales ; productions végétales orientées vers le conseil en élevage, en agriculture biologique...
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (ingénieur agronome, ingénieur agricole, ingénieur des techniques agricoles)
- conseiller/ère d'élevage
Compétences spécifiques
Le conseiller d'élevage doit avoir une vision globale de l'exploitation agricole et être capable de s'adapter aux différentes exploitations. Bien que spécialisé dans l'élevage, des notions d'agronomie et de comptabilité sont incontournables. Le conseiller d'élevage est généralement spécialisé dans un seul type de production (laitière, allaitante, porcine, avicole,)... Parfois il intervient sur des productions diversifiées. Il a le sens de l'observation et sait interpréter les indicateurs technico-économiques en fonction des conditions particulières de l'élevage. Intervenant généralement auprès de plusieurs éleveurs, il acquiert une vision d'ensemble sur un type d'élevage lui permettant d'enrichir la connaissance des acteurs du secteur.
Compétences numériques
Dans son travail, il utilise des logiciels spécialisés, conçus pour le suivi de l'élevage. Il lui permettent, par exemple, d'avoir un suivi individuel de l'animal et un suivi global du troupeau.
Savoir relationnel
Ce métier fait appel à des qualités d'écoute et de dialogue. Pour affiner son analyse, le conseiller d'élevage doit être attentif aux remarques des employés d'élevage. Il communique souvent avec le responsable de l'élevage, auquel il dispense ses conseils. À lui d'expliquer clairement ses préconisations pour qu'elles soient appliquées correctement.
Divers lieux d'exercice
Le conseiller d'élevage travaille souvent pour une organisation professionnelle agricole, il conseille alors plusieurs éleveurs. Il peut aussi être salarié sur une grande exploitation. Une chambre d'agriculture, une coopérative de service d'insémination, une entreprise de services et de conseil en élevage... figurent parmi les employeurs potentiels. Une partie de l'activité du conseiller se passe sur le terrain, au sein de l'élevage, où il fait ses observations. Il s'aide des nouvelles technologies numériques pour recueillir les données et les analyser.
Déplacements à prévoir
Lorsqu'il travaille pour un groupe de producteurs, une chambre d'agriculture, etc. le conseiller d'élevage se déplace sur un grand nombre d'exploitations. Il organise et anime des réunions entre éleveurs, pour renforcer leurs compétences et les amener à échanger sur leur pratique du métier.
Analyser la production
Quel que soit le type de production (laitière, allaitante, porcine ou avicole), le conseiller d'élevage analyse et interprète les données technico-économiques de l'élevage. Pour cela, il observe et note les caractéristiques de chaque animal et du troupeau (consommation d'aliments, pesées...), étudie les chiffres de la production (litres de lait produits, nombre d'oeufs...), s'intéresse à la qualité de l'alimentation fournie aux animaux, aux stocks de fourrages, à l'énergie dépensée pour faire fonctionner les machines, etc.
Conseiller l'éleveur
À partir de ces analyses, il conseille le responsable d'élevage pour améliorer la production. Par exemple, il propose des ajustements sur le type de ration (quantité et qualité des aliments) pour veiller au bon équilibre de celle-ci, en fonction de l'état de santé et de l'âge de l'animal. Il assiste l'éleveur et le conseille dans d'autres domaines : santé des animaux, innovations techniques, interprétation des critères de performance pour assurer la bonne santé économique de l'exploitation. Il maîtrise aussi les paramètres de la reproduction et possède des compétences en amélioration génétique du cheptel.
Accès
L'accès au métier de conseiller d'élevage se fait à partir du bac professionnel au minimum.
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
Niveau bac + 1
CS conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin
Niveau bac + 2
BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
Niveau bac + 3
Licence professionnelle productions animales
- contrôleur/euse de performances
Le sens du contact
Le contrôleur de performance a le sens du contact et s'adapte à ses interlocuteurs. Il organise son travail de manière autonome. Le métier, qui s'exerce dans les fermes d'élevage et les salles de traite, suppose bien sûr d'apprécier le milieu agricole et le contact avec les animaux.
Des connaissances en gestion
Capable d'apporter des solutions personnalisées, le contrôleur de performance connaît les techniques d'élevage des bovins. Il maîtrise les coûts de l'alimentation d'un animal et la gestion d'une exploitation agricole. De bonnes capacités d'analyse lui sont également nécessaires pour établir un diagnostic technique.
À l'aise avec l'informatique
Régulièrement, le contrôleur de performance tient à jour un carnet de bord informatisé sur les conditions d'élevage. C'est-à-dire qu'il enregistre toutes les données qu'il collecte auprès des éleveurs : race des animaux, âge, région d'élevage, quantité de lait produite par tête, mode d'alimentation et d'élevage... Il lui faut donc maîtriser parfaitement les tableurs.
Dans des structures indépendantes
Le contrôle de performance est assuré en France par des entreprises autonomes (sous statut associatif, syndical ou coopératif) ou par les chambres d'agriculture. En tout, presque une centaine d'organisations sont directement gérées par des éleveurs, structurées en fédérations nationales et régionales.
Employé ou chef d'équipe
Rattaché au responsable technique, le contrôleur de performance assure le suivi d'une quarantaine de fermes d'élevage, réparties sur une zone géographique parfois étendue. À ce poste, il peut encadrer une équipe d'agents de pesée, qui effectuent les prélèvements de lait et pèsent les animaux. Dans ce cas, il organise leurs tournées et vérifie leur travail.
Souvent en déplacement
Le contrôleur de performance travaille en direct avec les éleveurs. Il se déplace dans chaque exploitation pour analyser le lait, surveiller le poids des animaux et fournir une assistance technique. Autonome, il gère son emploi du temps et ses visites. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des horaires flexibles : dès 6 h le matin, et jusqu'à 21 h, après la traite du soir.
Analyser et sélectionner les laits
Le contrôleur laitier renseigne les éleveurs de vaches, de brebis ou de chèvres sur la quantité et la qualité du lait produit dans leurs exploitations. Sur place, il effectue des prélèvements qu'il analyse selon un protocole précis afin d'évaluer les valeurs nutritive et énergétique (taux de matières grasses, de protéines, qualités sanitaires, carences...) du lait produit. En fonction des résultats, il conseille l'éleveur sur les rations alimentaires, les surfaces de pâturage à valoriser, la sélection des génisses et des taureaux reproducteurs...
Contrôler le bétail avant consommation
De son côté, le contrôleur de croissance intervient sur les élevages d'animaux (boeufs, moutons, porcs) destinés à la boucherie. 2 à 3 pesées par an suffisent à s'assurer de la prise de poids. Autre pratique : le pointage. Le contrôleur de croissance mesure l'animal à différents endroits de son corps afin de vérifier son bon développement.
Accès
Pour devenir contrôleur de performance, il existe plusieurs formations, de bac + 2 à bac + 3.
Niveau bac + 2
BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil en production laitière
Niveau bac + 3
Licences pro spécialisées dans les métiers de l'élevage
- inséminateur/trice
À l'écoute
L'inséminateur doit être très observateur afin de détecter chez l'animal les signes avant-coureurs d'une chaleur ou d'une grossesse. Une fois le diagnostic effectué, il doit savoir l'interpréter avant de déduire la meilleure date de fécondation ou les causes d'une absence de chaleurs.
Technicien pointu
En plus de ses connaissances dans la biologie animale, il doit être un bon généticien pour choisir les meilleurs donneurs afin d'atteindre les objectifs souhaités par l'éleveur. Il doit donc être à l'aise avec les chiffres et l'informatique. De bonnes connaissances en nutrition animale sont également indispensables.
Aller au contact
Avoir un bon contact avec les animaux est essentiel. Il ne faut surtout pas avoir peur de les manipuler. Une bonne technique est indispensable, car l'insémination est un acte délicat.
Chacun sa zone
Si l'inséminateur travaille généralement dans un centre d'insémination agréé, il passe les trois quarts de son temps chez les éleveurs au contact des animaux. Ses déplacements sont donc nombreux, même s'il n'effectue pas de grandes distances. Chaque reproducteur est en effet responsable d'un secteur géographique précis. Des capacités commerciales sont également nécessaires pour démarcher de nouveaux clients et les fidéliser. Être un bon technicien ne suffit donc pas.
Une activité saisonnière
Les horaires sont calés sur le cycle de reproduction de l'animal, même si l'inséminateur travaille tout au long de l'année. Certaines périodes sont beaucoup plus chargées que d'autres, principalement pendant les périodes de naissances, où week-ends ou soirées sont réquisitionnés.
Au contact des animaux
Rassurer et manipuler les animaux d'élevage nécessite à la fois une véritable proximité et la maîtrise de gestes sûrs, surtout sur des animaux pouvant peser jusqu'à plus de 1 tonne.
Un vrai conseiller
L'insémination des animaux n'est pas sa seule activité. Ce spécialiste de la reproduction a également un rôle de conseil, de préparation en amont et de sélection des meilleurs " reproducteurs ". Pour chaque exploitation, il planifie donc les périodes de reproduction, effectue les inséminations et contrôle ensuite le succès de l'opération, par échographie par exemple.
Un acte technique
C'est une opération précise et délicate qui nécessite calme et adresse. L'animal est d'autant plus stressé qu'il ne se laisse pas approcher par un étranger. Il faut environ 1 an d'expérience pour savoir réussir une insémination sur un gros animal. Si l'insémination première n'est pas fécondante, l'inséminateur doit donc revenir procéder à une seconde. Si là encore le résultat n'est pas au rendez-vous, le professionnel aura en charge la recherche de la cause (état de santé de l'animal, mauvaise détection des chaleurs, etc.).
Un vrai généticien
Pour sélectionner les meilleurs candidats à la reproduction, l'inséminateur sélectionne selon de nombreux critères. En fonction du phénotype (caractéristiques physiques des animaux), un caryotype (carte génétique) transmet ses gènes et donc les qualités recherchées. L'inséminateur fait donc appel à ses connaissances en génétique.
Accès
Diplôme de base, le bac professionnel permet de débuter dans le métier. En complément, le CAFTI (certificat d'aptitude aux fonctions de technicien d'insémination) est requis pour la mise en place de la semence bovine, ovine ou caprine.
Après la 3e
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
CS (certificat de spécialisation) conduite de l'élevage bovin lait ; conduite d'un élevage caprin ; conduite d'un élevage d'équidés CAFTI
Niveau bac + 2
BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; productions animales
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers du conseil en élevage parcours viande, lait ou porcin ; métiers du conseil en élevage, production laitière
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil en production laitière ; technicien-conseil en production laitière ovine
- responsable d'élevage agricole
Des qualités humaines
L'élevage requiert patience, robustesse (pour effectuer certains travaux), mais aussi attention et écoute des animaux. Il est important de savoir communiquer : soit avec les autres membres de l'équipe (les employés d'élevage à encadrer), soit avec les intervenants extérieurs. Certains responsables d'élevage organisent aussi des rencontres avec le grand public, sous forme d'accueil pédagogique ou de portes ouvertes, pour faire découvrir leurs élevages.
Compétences techniques
De nombreux savoirs sont indispensables. Techniques d'élevage, entretien des cultures, agronomie, économie... mais surtout un sens accru de l'observation des animaux qui s'acquiert avec l'expérience. Une formation agricole est donc indispensable. L'apprentissage de la comptabilité, de l'informatique et de l'administration sont également indispensables pour gérer l'exploitation et la rendre économiquement viable.
Un travail à temps complet
Si les travaux diffèrent selon l'élevage, le rythme de vie des animaux impose certaines contraintes. Une présence quotidienne est inévitable. Sur un élevage laitier, il faut surveiller les vaches laitières pendant la traite. En période de reproduction, aider aux mises bas (accouchements) des femelles et soigner les petits est une nécessité. Il faut parfois se rendre disponible la nuit, en cas de mise bas difficile notamment, et savoir prêter main forte au vétérinaire si besoin. La vente directe de produits peut aussi allonger la journée de l'éleveur.
Travail d'équipe
Les formes sociétaires étant largement majoritaires, le responsable d'élevage travaille le plus souvent en équipe avec des associés ou des salariés. Il peut aussi bénéficier des conseils de techniciens d'élevage extérieurs à son entreprise. Certains éleveurs choisissent de se regrouper pour partager matériels, techniques et informations avec d'autres exploitants.
Soigner les animaux
Le responsable d'élevage fait naître et soigne des animaux pour commercialiser leur production (lait, viande, oeufs...). Il les nourrit en distribuant des rations d'eau et de nourriture adaptées à l'espèce et à l'âge. Dans la majorité des élevages, il cultive le sol pour produire les aliments destinés aux animaux. Il participe à l'entretien des matériels et des bâtiments. Il veille aussi aux bonnes conditions d'hygiène et au bien-être des animaux. Il surveille l'état de santé des bêtes et assiste le vétérinaire dans ses interventions : soins, prises de sang, naissances.
Gérer l'atelier
Il assure les tâches administratives de gestion qui occupent une certaine partie de son temps. Il suit les cours des matières premières pour acheter et vendre au meilleur prix. Il gère la comptabilité de son atelier, procède à différentes déclarations légales et établit des fiches de paie (pour les éventuels employés d'élevage). De plus en plus de responsables d'élevage pratiquent la vente directe de leurs produits, afin de dégager plus de revenus. Il peut s'agir de produits transformés sur l'exploitation ou à proximité de l'élevage.
Accès
Le métier de responsable d'élevage s'adresse aux titulaires d'un bac professionnel au minimum, jusqu'à bac + 3 et au-delà.
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
Niveau bac + 1
CS conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin
Niveau bac + 2
BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
Niveau bac + 3
Licence professionnelle productions animales
Etablissement
- Lycée d'enseignement agricole privé Terre NouvelleMarvejols48100
Lycée agricole
Lycée d'enseignement agricole privé Terre Nouvelle
2 avenue des Martyrs de la Résistance
48100
Marvejols
04 66 32 07 42
http://lycee-terrenouvelle.com
• Enseignement : privé sous contrat
• Durée de formation : 2 ans
• Rythme : temps plein
• Hébergement : internat fille garçon
• Début : 01/09/2023
• Fin : 30/06/2025