[Intitule] BP JEPS spécialité activités sports collectifs mention football
libelle: CAPA Services aux personnes et vente en espace rural
Niveau: Bac + 5
[Objectif] Le titulaire du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, BPJEPS, exerce le métier d’animateur dans une association, un club sportif ou une entreprise. Il peut également préparer les concours de la fonction publique territoriale (éducateur territorial des activités physiques et sportives, animateur territorial) ou de la fonction publique hospitalière (animateur). Avec la spécialité sports collectifs, il peut concevoir des projets d’animation et conduire en autonomie des séances d’entraînements dans la discipline de la mention choisie (football, handball, rugby à XV…). La préparation de ce diplôme est assurée par des centres de formation agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Pour tout renseignement, consulter le site du ministère des Sports : www.sports.gouv.fr.
Bonton Résultats « Fiche Onisep » lien blank: http://www.onisep.fr/http/redirection/formation/identifiant/34267/ / Bouton Contenu « Certification Pro » lien blank : http://certificationprofessionnelle.fr/recherche/rncp/25521
[Descriptif]:
<p>Ce CAP agricole forme des employés qualifiés en services aux personnes et en accueil-vente en espace rural, pour travailler dans des magasins traditionnels, des supermarchés de proximité, des supérettes ou certains commerces, qui exercent des activités de services, comme les pharmacies, les salons de coiffure, La Poste ou encore les banques et assurances .Ils travaillent aussi dans les halles, sur les marchés et les lieux de tourisme (chambre d’hôtes etc.) </p>
<p>Dans le secteur des services aux personnes, le professionnel intervient auprès de nombreux publics et notamment des publics dits fragiles : petite enfance, personnes handicapées, personnes âgées ou/et dépendantes. Il est employé au sein de diverses structures publiques ou privées, à domicile ou dans des structures collectives d’hébergement (de type maisons de retraite, EPHAD, foyer-logement…) ainsi que dans des garderies, établissements scolaires, hôpitaux de jour…</p>
Acces:
<p>Ce bac pro se prépare en trois ans après la classe de troisième. Les élèves titulaires de certains CAP du même secteur peuvent également le préparer en 2 ans sous certaines conditions.</p>
Attendu:
<h4>Attendus nationaux de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup</h4>
<p>Être majeur</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour les aménagements paysagers, l’entretien des parcs et jardins, les espaces verts et les espaces boisés</p>
<p>Manifester de l’intérêt pour la gestion technique, économique et pratique d’un chantier</p>
<p>Vouloir travailler en extérieur en entreprises d’espaces verts ou en entreprises spécialisées en taille des arbres</p>
<p>Avoir des aptitudes physiques pour le travail en hauteur dans le respect des règles de sécurité et de la réglementation en vigueur </p>
Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
Certification: Diplôme national ou diplôme d’Etat
Poursuite:
<p>Le bac pro a pour premier objectif l’insertion professionnelle mais, avec un très bon dossier ou une mention à l’examen, une poursuite d’études est envisageable en BTS Technico commercial en priorité, ou du secteur bois plus rarement.</p>
<p> </p>
Liste formations poursuite: …
Possibilité de mettre les métiers…
Etablissements:
- Institut des Métiers du Sport de Béziers
2 rue Louis Lafferre
34500
Béziers
Tel: 06 87 85 45 69
Fax: 04 67 44 43 12
http://imsb34.org
Rythme Formation: apprentissage; alternance sous statut scolaire
Session début: 20200901
Session fin: 20220630
hébergement: internat, garçon fille
durée: 3 ans
- Etablissement …
master mention génie mécanique
master mention génie mécanique
Ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Niveau terminal d'études :
Nature du diplôme : Diplôme national ou diplôme d'Etat
Fiches métiers
H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
H1402 - Management et ingénierie méthodes et industrialisation
H2502 - Management et ingénierie de production
K2402 - Recherche en sciences de l'univers, de la matière et du vivant
Métiers
- architecte produit industriel
Maître ès nouvelles technologies
CAO (conception assistée par ordinateur), DAO (dessin assisté par ordinateur), CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) ou encore TGAO (technologie de groupe assistée par ordinateur) autant de logiciels qui n'ont pas de secrets pour l'architecte produit... qui sait aussi utiliser les logiciels de modélisation et de simulation pour ses études de faisabilité.
Des connaissances larges
L'architecte produit maîtrise l'anglais technique, connaît les normes qualité et possède des notions en droit de la propriété intellectuelle et gestion budgétaire pour mener à bien ses études sans perdre de temps inutilement.
Toujours à l'affût
Comme il travaille en équipe de projet, il connaît les techniques de management et celles de conduite de projet. Il allie curiosité technique et esprit de synthèse, rigueur et anticipation. Afin de donner une longueur d'avance à son entreprise ou son client, il exerce une veille sur la concurrence, la réglementation de son secteur et les nouvelles technologies notamment.
En équipe
L'architecte produit travaille dès la phase de l'avant-projet avec le chargé d'affaires puis, pour le développement et la mise en service, aux côtés du chef de projet en lui apportant son assistance technique mais surtout sa vision globale. Il travaille également avec des techniciens qui peuvent être spécialisés sur certains aspects de la production, par exemple.
Au carrefour des services
Il est généralement rattaché au service R & D (recherche et développement) s'il travaille au sein d'une grande entreprise, tout en restant en lien avec la production, le marketing, les méthodes, la qualité ou le service clients parce que son approche est tout à la fois globale et très ancrée dans la réalité du produit.
Devant son ordinateur
Il travaille surtout dans un bureau et se sert essentiellement de l'outil informatique, pour modéliser notamment. Dans certains secteurs, il peut être amené à porter un équipement de protection individuelle (en chimie, par exemple) ou à travailler en salle blanche (en électronique, par exemple).
De l'innovation...
Dans les entreprises industrielles, l'innovation, cruciale, consiste à anticiper l'évolution d'un produit qui a trouvé un marché porteur. Si des problèmes apparaissent durant sa mise en service ou son cycle de vie, la capacité à modifier rapidement ce produit ou sa fabrication évite son retrait du marché et des pertes financières. Pour ce faire, l'architecte produit commence par éplucher les remontées clients sur un produit, pour trouver des pistes de recherche. Il doit avoir une vision globale et ne pas hésiter à remettre en cause la façon de faire ou de considérer un produit pour le faire évoluer.
... mais dans un cadre
Il doit anticiper sur les produits existants, en imaginer de nouveaux et être inventif tout en étant très pragmatique et ne jamais oublier qu'il doit apporter un réel plus au produit sans en amoindrir la qualité, dans le respect des coûts, des délais et des normes. Pour cela, il réalise des modèles et des tests.
Le produit de A à Z
Il doit faire une importante étude de faisabilité de son projet, avec des propositions techniques et technologiques précises, et réaliser régulièrement des synthèses des différents besoins pour définir une stratégie produit. Parfois, modifier un produit le conduit à revoir toute une gamme proposée par l'entreprise.
Accès
Ce métier est généralement accessible après un bac + 5 dans les domaines techniques ou industriels. Les titulaires d'un bac + 2/3 pourront également y accéder, mais après quelques années d'expérience.
Niveau bac + 5
Master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie industriel ; génie mécanique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; instrumentation, mesure, métrologie ; mathématiques ; réseaux et télécommunication ...
Diplôme d'ingénieur
- chargé/e d'affaires en génie mécanique
Maîtrise technique
Le chargé d'affaires en génie mécanique allie des compétences techniques et commerciales. Il doit être capable d'analyser et de synthétiser des informations scientifiques et techniques, tout en apportant des solutions cohérentes à un besoin précis. Pour cela, il doit être rigoureux et doit parfaitement maîtriser le secteur d'activité de son entreprise.
Gestion de projet
Il doit savoir gérer un projet et un planning, et avoir une forte capacité d'adaptation. Sa bonne culture technico-commerciale lui permet d'être apte à négocier et à gérer la relation client-fournisseur.
Écoute et communication
Il sait travailler en équipe avec des profils variés et a un très bon relationnel. Il communique bien et maîtrise l'anglais. Curieux, il est à l'écoute du client et des innovations dans son domaine d'activité.
En milieu industriel
Le chargé d'affaires en génie mécanique travaille en général en milieu industriel et en équipe (chaque chargé d'affaires étant responsable d'un secteur géographique ou d'une ligne de produits différents), en lien avec les autres services de l'entreprise, notamment la production.
Beaucoup de déplacements
Le chargé d'affaires en génie mécanique se déplace souvent pour aller à la rencontre des sous-traitants ou chez ses clients, afin de suivre la mise en place du produit qu'il a vendu. Son agenda est donc assez chargé et il ne rentre pas nécessairement à la maison tous les soirs, surtout s'il couvre une grande zone géographique ou s'il exerce au niveau européen ou mondial. Dans ce cas, il parle en anglais avec ses interlocuteurs étrangers. Ses horaires ne sont pas toujours réguliers.
Des vêtements adaptés
Lorsqu'il se trouve sur le site de production industrielle (dans son entreprise ou chez le client), le chargé d'affaires en génie mécanique peut avoir à revêtir des vêtements ou accessoires spécifiques (lunettes de protection, blouse, etc.).
Prospection
Comme tout commercial, le chargé d'affaires en génie mécanique doit d'abord établir ou étoffer son fichier de clients potentiels afin de leur proposer ses produits et services. Il s'agit de vendre des produits industriels plus ou moins standardisés, ou des produits qu'il devra adapter aux besoins spécifiques du client. Il est chargé d'une zone géographique ainsi que d'un ou plusieurs produits de l'entreprise. Il étudie les appels d'offres en termes de faisabilité et de rentabilité pour son entreprise avant d'y répondre éventuellement.
Négociation
Parallèlement, le chargé d'affaires en génie mécanique doit fidéliser ses clients grâce à des rendez-vous et appels réguliers, et négocier de nouveaux contrats. Il doit alors coordonner les études techniques (surtout dans le cas de produits spécifiques) et les études de prix, rechercher d'éventuels partenaires sous-traitants (si le projet inclut des éléments qui dépassent les compétences de son entreprise). Il rédige les offres et les contrats.
Suivi
Il assiste ses clients dans la mise en place du projet de génie mécanique vendu. Il est à l'interface entre son entreprise et le client pour que tout se passe comme prévu. Il assure le transfert du dossier aux équipes chargées de la production mais reste l'interlocuteur du client.
Accès
Différents niveaux permettent d'accéder à ce métier, du bac + 2 (BTS) complété d'une première expérience de vente, au bac + 5 (diplôme d'ingénieur, d'école de commerce ou master) en passant par un bac + 3 (licence pro).
Niveau bac + 2
BTS management des unités commerciales ; négociation et relation client ; automatismes...
Niveau bac + 3
Licence pro mention métiers de l'industrie : mécanique ou métiers de l'industrie : mécatronique, robotique...
Diplôme d'école de commerce
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Diplôme d'école de commerce
Master mention automatique, robotique ; génie mécanique ; mécanique...
- chef/fe d'exploitation des remontées mécaniques
Savoir manager...
Le chef d'exploitation des remontées mécaniques sait diriger une équipe. Il évaluer d'abord les besoins en personnel, les compétences nécessaires, effectue les entretiens d'embauche éventuels. Pour gérer le personnel, sens de l'organisation et aptitude au commandement sont de rigueur. Il veille à communiquer régulièrement avec ses collaborateurs et sait être à leur écoute.
...et suivre un chantier
Hors saison hivernale, le chef d'exploitation des remontées mécaniques participe aux études et aux travaux sur les remontées mécaniques neuves, en liaison avec son responsable. Il gère les aspects techniques, administratifs et humains relatifs à ces chantiers d'installation des nouveaux équipements, ainsi qu'aux chantiers de révision des équipements existants. Il documente la traçabilité des interventions grâce à la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO).
Avec un savoir technique
Son activité nécessite aussi des compétences techniques dans les domaines variés (mécanique, électricité, électronique...). Même si ces compétences ne sont pas utilisées au quotidien par le chef d'exploitation, elles lui permettent de comprendre les difficultés rapportées par les équipes techniques. La maîtrise de l'informatique et des logiciels de gestion est incontournable, un bon niveau en anglais également. Et, bien sûr, savoir skier est obligatoire en montagne !
Toujours joignable
Le chef d'exploitation des remontées mécaniques travaille pour le compte de sociétés d'exploitation de remontées mécaniques. Il reste constamment dans la zone des installations dont il est responsable, un périmètre plus ou moins étendu selon la taille de la station. Il est en contact avec son personnel et reste joignable à tout moment de la journée. Il assure l'interface avec les clients (contrôles, fraudes, plaintes).
Dans des conditions parfois difficiles
Ce métier s'exerce en station de montagne, avec des conditions naturelles parfois difficiles. En cas d'incident sur une installation, le travail peut se prolonger dans la nuit afin que la piste puisse être rouverte le lendemain. Et il faut être présent quel que soit le temps (froid, neige, brouillard...).
Saisonnier ou salarié à l'année
La période hivernale correspond à la plus forte activité de l'année, avec l'ouverture des stations, 7 jours/7, durant 4 mois. Le chef d'exploitation travaille souvent les week-ends et les jours fériés, car les stations ne désemplissent pas. Emploi saisonnier dans les stations de ski de taille moyenne, il devient très souvent emploi permanent dans les grandes stations.
Coordonner le travail
Dans les stations de ski, le chef d'exploitation des remontées mécaniques supervise l'exploitation de l'ensemble des remontées mécaniques : téléskis, télésièges, télécabines, etc. Il affecte à chaque appareil le personnel d'exploitation nécessaire et coordonne le travail des mécaniciens et des électriciens pour les opérations de maintenance et de réparation, ainsi que pour l'installation de nouveaux équipements.
Il est aussi responsable du budget (salaires, charges d'investissement et de fonctionnement) de son service. Il supervise les plannings et organise le recrutement du personnel d'exploitation, en mettant en place un plan de formation, en collaboration avec le directeur de site.
Assurer la sécurité
Il est chargé de l'application du Pida(plan d'intervention pour le déclenchement préventif des avalanches) et contrôle la fermeture des appareils au public pendant ces opérations. En cas de défaillance d'une installation, il évacue les passagers et affecte les moyens humains et matériels nécessaires.
Se tenir informé
Dans le cadre d'une législation contraignante, il est en veille sur les nouveaux équipements, participe aux salons et aux démonstrations organisés par les constructeurs et propose d'effectuer la modernisation ou l'acquisition de matériels.
Accès
Chaque station recrute selon ses propres critères (travail en hauteur, niveau de ski) et besoins. L'embauche nécessite au préalable l'accord du service de contrôle, la direction départementale des territoires.
Il n'existe pas réellement de formation spécifique. Un niveau de technicien supérieur ou d'ingénieur, en fonction de l'importance de l'exploitation, est souvent exigé.
Niveau bac+2
BTS électrotechnique maintenance des systèmes, option A systèmes de production
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique
Niveau bac + 5
Master ou diplôme d'ingénieur spécialisé en génie mécanique
- ingénieur/e concepteur/trice en mécanique
Patience et ténacité
Au-delà de la phase de conception, qui exige curiosité, inventivité et prise en compte des enjeux technologiques du futur, l'ingénieur concepteur en mécanique doit réaliser de nombreux essais et prototypes. Ce travail de longue haleine, qui suppose de confronter ses hypothèses ou ses résultats avec ceux d'une équipe de travail, exige persévérance, réflexion et autonomie.
Maîtrise technique
De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques d'automatismes sont indispensables. De même que la maîtrise des outils informatiques et des différents logiciels spécialisés de calcul ou de CAO/DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
Aisance relationnelle
Pour mener ses projets à bien et dialoguer avec des interlocuteurs divers (chefs de service, techniciens, ouvriers...), l'ingénieur doit conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication. À lui de favoriser la collaboration entre les différents services afin d'atteindre les objectifs fixés en termes de coûts, de qualité et de délais.
À l'écoute des autres spécialistes
Pour vérifier qu'un système (de freinage, d'amortisseurs...) résiste aux contraintes (température, pression, frottements...), l'ingénieur concepteur en mécanique s'assure que la solution trouvée est compatible avec les impératifs de performance dans la durée. Ainsi, il fait très attention aux recommandations émises par les aérodynamiciens, les ingénieurs d'autres spécialités (mécanique, thermique, matériaux), les monteurs et les fabricants de la pièce.
Écran plat et blouse blanche
Certains ingénieurs concepteurs travaillent dans des laboratoires, en blouse blanche, tandis que d'autres passent des heures devant un écran à développer des lignes de calcul. Leur point commun ? Imaginer de nouvelles formes ou de nouveaux procédés, ou encore améliorer ceux qui existent déjà. Souvent, ces ingénieurs gèrent des équipes pluridisciplinaires dont les membres possèdent des niveaux de qualification divers (ingénieurs, techniciens, ouvriers).
Un environnement difficile
Ce professionnel doit supporter le bruit des moteurs, les positions inconfortables, les graisses, les solvants, etc. En fonction des projets, il se déplace à l'étranger, notamment s'il travaille dans le milieu automobile ou aéronautique.
Études, calculs et essais
L'ingénieur concepteur en mécanique élabore l'architecture d'ensemble d'un produit (moteur, carrosserie...), choisit les solutions techniques et procède à des simulations numériques pour soumettre les pièces à différentes contraintes. À partir de ces calculs théoriques et des plans proposés par le dessinateur-projeteur, il prend en compte la dimension de chaque élément, la résistance des matériaux, etc.
Expérimentation physique
Après les tests numériques, place à l'expérimentation physique. L'ingénieur concepteur suit les essais et les mesures réalisés sur un prototype, en vérifiant que celui-ci est conforme aux performances attendues. En fonction des résultats, il peut effectuer des modifications sur la pièce (meilleure résistance, imperméabilité renforcée...).
Créer, innover
En général, il travaille dans différents domaines techniques (aérodynamique, performance, structure...). C'est lui qui effectue ou fait réaliser, selon sa spécialité et la taille de son entreprise, des calculs de structure (modélisation des éléments avant réalisation). L'objectif, souvent à moyen terme car les essais peuvent durer plusieurs années, est de proposer un produit final novateur (voiture électrique, instrument de mesure, robot...).
Accès
Le poste d'ingénieur concepteur en mécanique est accessible avec un bac + 5: diplôme d'ingénieur ou masters équivalents pour la conception de structures, matériaux, calculs...
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie mécanique
Master mention mécanique ou génie mécanique
- ingénieur/e de maintenance industrielle
Scientifique bilingue
L'ingénieur de maintenance industrielle possède des connaissances scientifiques en chimie, physique, électricité, électronique, électrotechnique, mécanique, automatismes... Il maîtrise également les outils informatiques d'assistance et de gestion de la maintenance... et l'anglais ! En cas de panne importante, il passe en revue, avec son équipe de techniciens, toutes les causes possibles de manière méthodique.
Chef d'orchestre
L'ingénieur de maintenance réalise ses missions principales en encadrant son équipe. Il gère et organise les interventions du personnel de maintenance (opérateurs, techniciens). Il s'occupe également des congés, formations (sur les mises à jour techniques des matériels, par exemple) et l'évolution professionnelle du personnel de maintenance. Manager une équipe pluridisciplinaire fait partie de ses attributions.
Fédérateur
En cas d'arrêt de la chaîne de production, l'ingénieur doit réagir rapidement et efficacement, en prenant les décisions qui s'imposent, en toute autonomie. Sa capacité à dialoguer avec les collègues de différents services en interne ou avec des prestataires extérieurs lui permet de négocier et/ou de fédérer les équipes autour d'un projet.
Déplacements possibles
Salarié de l'entreprise, il travaille dans un bureau, mais est aussi amené à se déplacer : au sein de l'atelier de maintenance, dans les ateliers de production et chez les constructeurs de machines. En cas de travaux, il peut intervenir sur le chantier. En fonction de la taille de l'entreprise dans laquelle il exerce, il se déplace plus ou moins. Dans une entreprise possédant un seul site de production, il est responsable du service maintenance (avec des opérateurs, des techniciens) et gère le parc des équipements. Dans des entreprises de taille importante, possédant, par exemple, plusieurs filiales, il peut superviser différents sites, au niveau des moyens matériels, financiers et humains.
Disponible en cas de panne
Ses horaires sont plutôt réguliers, mais il assure parfois des astreintes et doit se rendre disponible en cas d'urgence, notamment en cas de panne. En fonction de son degré d'expertise et de son domaine de spécialisation, l'ingénieur de maintenance industrielle peut intervenir sur différents sites en France ou à l'étranger, pour des missions de quelques jours à plusieurs mois.
Superviser la maintenance
Cet ingénieur gère la mise en oeuvre de la politique de maintenance dans l'entreprise. Il veille à l'amélioration des équipements de production. Par exemple, s'il le juge nécessaire, il peut proposer d'enrichir les logiciels de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) avec le choix judicieux de capteurs. Il veille aux conditions d'entretien du matériel et s'informe régulièrement sur la réglementation relative à la protection de l'environnement et aux règles de sécurité applicables sur l'ensemble du site.
Anticiper et prévenir les pannes
Pour conjuguer fiabilité et amélioration du rendement, il met en place des actions de maintenance corrective et préventive. Son objectif : éviter la panne des équipements et des machines-outils, synonyme de coût pour l'entreprise. Pour cela, il améliore l'analyse des diagnostics avant chaque mise en route. Si un problème est détecté, son équipe doit trouver les solutions techniques pour le résoudre et relancer au plus vite la production. Les prises de décision sont souvent collégiales avec les opérateurs sur le terrain.
Négocier les achats
Il gère le budget dédié aux achats de nouveaux matériels et étudie les moyens pour réduire les coûts. Il dirige les projets d'amélioration, en modernisant les matériels, en faisant effectuer des travaux. Au quotidien, la gestion comptable doit peser dans sa réflexion.
Accès
Le métier d'ingénieur de maintenance industrielle est accessible avec un bac + 5 (diplôme d'ingénieur ou master).
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, automatismes, électrotechnique...
Niveau bac + 6
Mastère en management de la maintenance, maintenance et maîtrise des risques industriels, génie industriel et logistique...
- ingénieur/e frigoriste
Être curieux et... réactif
Surtout ne pas briser la chaîne du froid ! L'ingénieur frigoriste doit être prêt à intervenir à tout moment en cas d'urgence. Si l'intervention d'un technicien ne suffit pas, c'est à lui de trouver rapidement des solutions, si possible pérennes. Mais être ingénieur frigoriste, c'est avant tout s'intéresser aux technologies liées à la production et à l'utilisation d'énergie, comme les systèmes thermodynamiques. En effet, les systèmes de réfrigération demandent des connaissances en thermodynamique, mécanique, électrotechnique, hydraulique et automatisme, ce qui en fait un domaine de travail très complet et demande à l'ingénieur frigoriste des compétences pluridisciplinaires et techniques très importantes.
S'adapter aux évolutions
L'ingénieur frigoriste doit rapidement maîtriser les nouvelles technologies (automatismes, techniques de régulation, électronique, nouveaux matériaux, etc.) et les réglementations (qui évoluent très vite dans ce secteur). Le tout, dans un contexte où la lutte pour les économies d'énergie et la préservation de l'environnement est réelle.
En déplacement
En bureau d'études ou en production, les horaires sont réguliers et l'activité sédentaire. En revanche, l'ingénieur frigoriste peut se déplacer, quand une mission de maintenance n'est pas résolue et nécessite ses compétences techniques. Au quotidien, il s'entoure de techniciens frigoristes et d'autres ingénieurs (technico-commerciaux, recherche et développement, production...).
Dans le froid, forcément...
Frileux, s'abstenir ! L'ingénieur frigoriste, bien que la plupart du temps en bureau d'études, est confronté au froid. Notamment pour vérifier les systèmes frigorifiques dont il a la charge (puissances à ajouter, température à baisser...). Il doit aussi être rapide, efficace et consciencieux quand il manipule les produits et matériels du froid qui sont très fragiles.
L'été, ça chauffe !
Les machines fonctionnant à plein régime durant cette période, il est fréquent que l'ingénieur frigoriste soit, à l'instar de ses collègues techniciens, davantage sollicité en été. Confronté à des changements de température radicaux, sa condition physique doit être solide.
De la conception à la maintenance
En bureau d'études, l'ingénieur frigoriste définit l'architecture générale des grandes installations et les caractéristiques techniques des matériels frigorifiques et de climatisation (réfrigérateurs pour chambres froides, systèmes d'air conditionné ou d'aération etc.). Au programme : études, calculs, réalisation de schémas d'ensemble de l'installation, conception des équipements, etc. Lorsqu'il exerce des fonctions plus orientées vers la maintenance, il organise le travail de chacun en planifiant le travail des équipes, en définissant des méthodes, etc. C'est à lui d'assurer la réparation et la remise aux normes des installations lorsqu'elles sont anciennes. Il doit aussi traiter toutes les questions liées à la protection de l'environnement, aux technologies du froid, etc.
Accompagner les équipes, et la technique
L'ingénieur frigoriste assure le suivi des évolutions techniques, puis accompagne les équipes pour la promotion, la vente, la réalisation, avant d'effectuer un retour d'expérience sur les innovations mises en oeuvre. Cela lui permet d'optimiser et d'augmenter la fiabilité des systèmes. Il réalise également des études de marché pour mieux cibler les attentes des consommateurs et des industriels. À lui de proposer des solutions pour améliorer les rendements.
Accès
L'accès au métier nécessite un bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergie, génie électrique, génie mécanique...
Master mention énergétique ; thermique...
- ingénieur/e méthodes mécaniques
Technique, organisé et humain
Il est nécessaire que l'ingénieur méthodes mécaniques connaisse bien le terrain et la technique. Il doit également maîtriser les outils spécifiques d'aide à la conception et à la gestion de projet : GPAO (gestion de production assistée par ordinateur), PERT (Program ou Project Evaluation and Review Technique)... Il doit en outre faire preuve d'un fort sens de l'observation et de l'organisation, et être à l'écoute des différents besoins exprimés par les services avec lesquels il travaille.
Pédagogue et diplomate
Ce professionnel doit posséder de bonnes capacités de communication pour interagir avec les différents interlocuteurs (commerciaux, ingénieurs de production, ouvriers, etc.) de l'entreprise avec qui il collabore. L'esprit d'équipe est nécessaire, ainsi qu'un sens de la pédagogie. Diplomate, il sait faire des compromis pour que les objectifs des uns et des autres soient atteints, dans le souci de la qualité.
Rigoureux et précis
Précision et rigueur sont indispensables à l'ingénieur méthodes mécaniques pour éviter toute erreur dans ses estimations qui pourrait entraîner des surcoûts importants dans la production. De plus, il doit faire preuve d'un bon sens pratique pour imaginer des solutions nouvelles à chaque projet.
De la PME au grand groupe
L'ingénieur méthodes mécaniques peut exercer dans tout type d'entreprise industrielle, du grand groupe à la PME (petite et moyenne entreprise). Dans les petites entreprises, il n'est pas rare que le chef d'atelier remplisse le rôle de responsable méthodes. À l'inverse, dans une grande entreprise, il pourra exercer au sein d'un service méthodes comprenant plusieurs personnes très spécialisées (chronométrage, process, etc.).
En bureau d'études ou en atelier
Ce professionnel, qui connaît bien le terrain, se situe à la charnière entre plusieurs services. Il travaille aussi bien au sein du bureau d'études pour la partie conception qu'au coeur de l'atelier pour la phase tests notamment.
Plus ou moins polyvalent
En fonction de la taille de l'entreprise, il travaille en équipe, où chacun a une tâche bien définie, ou est au contraire très polyvalent. Dans tous les cas, il est en relation avec plusieurs services de l'entreprise. Il est souvent rattaché directement au directeur de l'usine.
Étudier et concevoir la production
Lorsqu'un commercial apporte un nouveau contrat dans une PME ou que le bureau d'études d'une grande entreprise valide un projet de fabrication, l'ingénieur méthodes mécaniques intervient pour définir et organiser les moyens humains et matériels qu'il faudra mettre en oeuvre pour optimiser la production en série ou à l'unité. Pour cela, il commence par étudier la pièce à fabriquer.
Choisir le matériel et les méthodes
Il choisit ensuite le matériel et les machines qui devront intervenir dans la production et détermine les besoins en main-d'oeuvre, à chaque étape, en incluant dans ses réflexions l'ergonomie et la qualité.
Organiser et optimiser
Il organise chaque étape de la production en respectant, voire en optimisant, les critères de coût, de fonctionnalité et de délais de livraison. Pour cela, il fait des simulations et opère des chronométrages des différentes tâches.
Suivre et analyser le processus
Il ajuste et affine ses observations grâce à des tests et peut aller jusqu'à la mise au point ou l'adaptation d'une machine. Enfin, il suit et analyse la production proprement dite grâce à des tableaux de bord ou des graphiques qu'il aura conçus en amont.
Accès
Le métier d'ingénieur méthodes mécaniques est accessible avec bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique
Master mention mécanique, génie mécanique, ingénierie des systèmes complexes...
- ingénieur/e nucléaire
Une palette de spécialités
La physique des réacteurs nucléaires fait appel à des compétences en neutronique, thermohydraulique, matériaux. Le domaine du cycle du combustible nécessite des connaissances en chimie. D'autres domaines comme la mécanique, l'électrotechnique, le contrôle commande, la sûreté nucléaire, la radioprotection et l'environnement sont mobilisés, selon les postes. Par ailleurs, les grands groupes offrent une formation complémentaire adaptée au métier. Ainsi, la conduite d'installations nucléaires nécessite 2 à 3 ans de formation.
Rigueur et sens des responsabilités
Confronté à des problématiques diverses, l'ingénieur nucléaire a le sens de l'analyse et de la synthèse. Son domaine d'intervention étant exposé à des risques majeurs, il doit faire preuve de la plus grande rigueur. La prise de responsabilités, souvent rapide, fait appel à l'esprit d'initiative. Et à la capacité à coordonner une équipe pour les postes d'encadrement.
Ouverture à l'international
Certains postes s'exercent dans un environnement multiculturel, exigeant la maîtrise de l'anglais.
Le plus souvent salarié
L'ingénieur nucléaire est le plus souvent un cadre salarié par un grand groupe ou une PME (petite et moyenne entreprise) du secteur. Lorsqu'il exerce comme inspecteur pour un organisme de contrôle comme l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), il peut avoir le statut de fonctionnaire, de contractuel de la fonction publique ou d'agent mis à disposition.
En bureau d'études, mais pas seulement
L'ingénieur nucléaire qui conçoivent des équipements et des installations travaillent en bureau d'études. Ils peuvent utiliser des logiciels de CAO ou de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Lorsqu'un chantier débute, ils assurent l'interface avec les professionnels de l'ingénierie et sont amenés à se déplacer. De même, les analyses d'incidents, les études de maintenance ou d'amélioration impliquent des interventions sur site.
Sur le terrain
Les métiers de la sûreté nucléaire et de la sécurité, et ceux de l'exploitation s'exercent au sein des centrales nucléaires. Le chef d'exploitation encadre une équipe d'opérateurs et de techniciens qui travaillent en 3x8 (roulement de 8 h consécutives par 3 équipes sur un même poste). Ces professionnels peuvent être en relation avec des experts, des partenaires sous-traitants, des clients français ou étrangers. Pour certains postes, des déplacements hors de l'Hexagone sont à prévoir.
Du développement au démantèlement
Études et ingénierie, mise au point de procédés, essais, sûreté, déconstruction... des ingénieurs interviennent tout au long du cycle nucléaire. En fonction de leur spécialité, ils participent à la conception et à la modernisation des réacteurs, des équipements mécaniques ou électriques des centrales, des systèmes fluides ou de contrôle commande. Certains réalisent des études portant sur la conduite des installations, la thermohydraulique, la neutronique (étude des flux de neutrons), le combustible nucléaire. D'autres coordonnent les opérations de démantèlement des vieilles centrales.
Diriger les centrales
L'ingénieur chef d'exploitation pilote le programme de production d'électricité. À ce titre, il organise l'activité de l'équipe de quart (en poste durant 8 h, l'exploitation se faisant 24 h/24). Il vérifie que toutes les règles de sécurité sont appliquées : bon état de fonctionnement des matériels, rondes de surveillance... il programme les interventions de maintenance, en tenant compte des objectifs de production et des contraintes de sûreté.
Garantir la sécurité
L'ingénieur sûreté vérifie que les réacteurs, les circuits de refroidissement, les circuits incendie... sont conformes aux exigences de sûreté et que les règles de fonctionnement sont appliquées. De son côté, l'ingénieur criticien veille à l'application des dispositifs de prévention des accidents de criticité (réaction nucléaire incontrôlée). Enfin, l'ingénieur en radioprotection protège les professionnels et l'environnement contre le rayonnement radioactif.
Accès
Si les ingénieurs généralistes ont la cote, les employeurs ouvrent également leurs portes aux ingénieurs spécialisés... et aux titulaires de master.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie atomique, mécanique, électricité, électromécanique, automatismes, énergie, chimie ou génie chimique, risques industriels, ingénierie de l'énergie nucléaire...
Master en physique nucléaire, énergie nucléaire et subatomique, matériaux pour le nucléaire, ingénierie pour le nucléaire, énergétique, génie électrique, mécanique, thermohydraulique, génie chimique, environnement et radioprotection...
- ingénieur/e pétrolier/ère
Ouverture d'esprit
L'ingénieur pétrolier travaille fréquemment à l'étranger et doit faire preuve d'adaptabilité. Lorsqu'il exerce en France, il côtoie des collaborateurs venus des quatre coins du monde. Très enrichissante sur le plan humain, la fonction nécessite une grande ouverture d'esprit. Dans tous les cas, parler anglais s'avère indispensable.
Connaissances technologiques
Si la demande de produits pétroliers reste importante dans le monde, l'ère du pétrole facilement accessible est révolue. Il faut aller le chercher très profondément, dans les grands fonds marins, sous les glaces ou sous des zones montagneuses. Pour le débusquer, les spécialistes des géosciences utilisent des méthodes d'acquisition de données sophistiquées et des supercalculateurs. Ils développent des logiciels complexes afin d'évaluer le potentiel des gisements.
Prudence et respect de la nature
Les métiers du pétrole sont des métiers à risques. La sécurité est donc une priorité absolue pour les ingénieurs. Ils travaillent dans le respect de l'environnement : remise en état des milieux naturels après la fin du forage, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.
Une vie d'expatrié
Les champs pétroliers se situent essentiellement au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, en mer du Nord... L'ingénieur pétrolier part donc souvent à l'étranger. L'ingénieur forage y effectue même la majeure partie de sa carrière.
Par tous les temps
Les conditions de vie peuvent être difficiles, en particulier sur les plateformes offshore (en pleine mer) ou dans des conditions climatiques extrêmes, par exemple en Sibérie ou dans les zones arides. Sur une plateforme, les équipes se relaient jour et nuit, mais on peut vite se sentir isolé et souffrir de l'éloignement avec ses proches.
En bureau d'études, sur une plateforme...
En fonction du poste qu'il occupe, l'ingénieur pétrolier travaille en bureau d'études, sur une plateforme pétrolière, dans une unité de raffinage... Au fil de sa carrière, il change d'environnement professionnel. Ainsi, un ingénieur forage débute généralement sur un chantier pour prendre connaissance du terrain. Après quelques années, il exerce en bureau d'études, mais toujours en relation avec les chantiers.
Extraire l'or noir
La prospection des gisements d'hydrocarbures est confiée à des géologues et à des géophysiciens. Ceux-ci collectent et interprètent des données géologiques, participent à la mise en place de forages d'exploration. Si la découverte est confirmée, l'ingénieur réservoir (ou ingénieur gisement) analyse le champ pétrolifère. En lien avec les géologues, il évalue son potentiel à l'aide de modèles numériques. Puis, il détermine le nombre de puits, leur nature et leur emplacement, ainsi que le calendrier de forage. L'ingénieur forage définit la trajectoire des puits jusqu'au gisement. Il prépare les programmes de forage, sélectionne les équipements qui seront installés dans les puits, supervise le chantier.
Plateformes, pipelines...
L'ingénieur installations pétrolières conçoit les plateformes et les usines de traitement du pétrole qui purifient le pétrole brut avant son transport et son raffinage. C'est lui qui dimensionne les pipelines qui relient le puits d'extraction au terminal de chargement des tankers. Autres missions possibles : optimiser les méthodes de production ou la performance des puits.
Du pétrole brut au gazole
Le raffinage consiste à transformer le pétrole brut en fioul, essence, lubrifiants, produits pour la pétrochimie... Le suivi technique des raffineries est effectué par l'ingénieur process aval. Ce spécialiste du génie chimique conseille les exploitants des unités de raffinage (réglage des paramètres de fonctionnement, maintenance, évolutions techniques...).
Accès
Cap sur un bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master. Le spécialiste de l'exploration a une formation en géosciences. L'ingénieur forage, un diplôme d'ingénieur généraliste ou une spécialisation d'ingénieur en mécanique ou en géo-ingénierie. L'ingénieur installations pétrolières et l'ingénieur process en raffinage ont une compétence en génie chimique/génie des procédés. La formation peut être complétée par un bac + 6, voire un bac + 8.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en géosciences, génie pétrolier, modélisation et calcul scientifique, mécanique, génie chimique...
Diplôme d'ingénieur/master spécialisé de l'Ifp school en petroleum geosciences, petroleum engineering and project developpement...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en exploration, production...
Niveau bac + 8
Doctorat en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, géosciences...
- ingénieur/e production en mécanique
Chef d'équipe
L'ingénieur de production mécanique est un chef d'équipe qui gère le travail d'un certain nombre de techniciens et d'ouvriers. Il doit savoir planifier et gérer, et entretenir des relations avec les autres services. Il a le sens de l'organisation et aime ce qui est concret.
Tradition et techniques de pointe
S'il connaît les bases de la mécanique traditionnelle, l'ingénieur de fabrication doit également être au fait des techniques de pointe. Il travaille sur les logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur) et effectue une veille technologique, dans le domaine des matériaux notamment, dont il doit avoir une parfaite connaissance. Il doit en outre être très réactif pour apporter une solution rapide et adéquate en cas de problème au niveau de la fabrication.
Bon communicant
Pour emporter l'adhésion de son équipe, l'ingénieur doit avoir des talents en communication et un certain charisme. C'est également important pour la relation avec les clients et les fournisseurs. Il doit également savoir mener des réunions et instaurer la juste distance avec ses équipes sur le terrain.
Entre le bureau et l'atelier
L'ingénieur de production mécanique travaille beaucoup à son bureau, mais il ne doit pas être déconnecté de la production. Si l'ordinateur est son outil de travail privilégié, il connaît bien les métiers, les matériaux et les machines. S'il travaille en bureau d'études ou en société d'ingénierie, il se déplacera souvent au gré des demandes des entreprises clientes.
Courroie de transmission
L'ingénieur travaille en relation avec de nombreux services de l'entreprise, et est en lien avec son équipe de techniciens et d'ouvriers sur le terrain. Il peut aussi rencontrer des fournisseurs ou des clients. Il participe à des réunions régulières pour rendre compte de l'avancée du travail ou des difficultés rencontrées dans la production.
Astreintes et équipements particuliers
Beaucoup d'entreprises n'interrompent jamais la production. Dans ce cas, l'ingénieur sera soumis à des astreintes. À tour de rôle avec ses collègues, il devra travailler la nuit ou le week-end pour intervenir en cas de problème. En fonction de son secteur d'activité, il devra porter des équipements particuliers lorsqu'il va dans les zones de fabrication : casque, lunettes, combinaison, etc.
Responsable de A à Z
Présent tout au long du processus de fabrication, l'ingénieur de production mécanique en est responsable depuis l'achat des matières premières jusqu'au contrôle du travail effectué. En fonction des commandes, il élabore le programme de production d'un ou de plusieurs ateliers.
Gestionnaire et chef d'équipe
Chargé d'optimiser les flux et les moyens de production, il utilise des outils de gestion et des indicateurs de performance. Il anime les équipes, organise le planning, répartit les tâches. Il gère le budget de son service et assure la coordination avec les autres ateliers, mais aussi avec les services maintenance, méthodes et qualité. Au quotidien, il affecte les agents sur les machines en fonction du plan de production et des compétences individuelles.
Décisionnaire
Selon la taille de l'entreprise, il peut participer au développement des processus et procédés de fabrication, contribuer à la création ou l'amélioration d'un produit, voire participer à la conception et/ou la mise au point d'une nouvelle machine-outil, ou encore être chargé de l'application des normes de sécurité et de qualité. Dans les grandes entreprises, ces tâches sont réalisées par plusieurs personnes. À chaque étape, il s'assure que ses décisions auront le moins d'impact environnemental possible.
Accès
La mécanique est au coeur de la formation des ingénieurs. Un bac + 5 (diplôme d'ingénieur ou master) est indispensable.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialité mécanique
Master mention mécanique
- ingénieur/e qualité moteur
La tête dans le moteur
Bien évidemment, l'ingénieur qualité moteur est un passionné de mécanique qui doit parfaitement connaître le fonctionnement et les caractéristiques d'un moteur. La maîtrise des outils liés à la qualité lui est également indispensable, notamment les statistiques, les méthodes de résolution de problèmes ou les techniques de mesure, pour les analyses de risques, les analyses causales, etc.
Bon communicant
Si les compétences techniques, l'esprit d'analyse et de synthèse sont essentiels à l'ingénieur qualité moteur, elles ne suffisent pas pour autant. La concertation et le travail en équipe sont également indispensables.
In english, please !
L'ingénieur qualité moteur doit parfaitement maîtriser l'anglais, en particulier dans le monde très international de l'aéronautique où les documents et rapports techniques sont généralement rédigés en anglais.
Un travail de spécialistes
Membre d'une équipe pluridisciplinaire, l'ingénieur qualité moteur étudie une pièce d'un moteur selon sa spécialité, en utilisant les outils de modélisation et de simulation numériques. Plus concrètement, il définit les mesures à prendre avec les responsables des différents services pour améliorer la qualité des moteurs produits. Pour l'élaboration d'une nouvelle pale de moteur par exemple, il s'appuie sur le spécialiste en aérodynamique, qui propose un profil plus performant. Le thermicien établit alors une estimation de la température subie par la pièce. Enfin, l'ingénieur mécanicien étudie la structure et les matériaux, et vérifie que la nouvelle pièce résistera aux sollicitations auxquelles elle sera soumise. Le dialogue est également très fréquent avec les ouvriers, concepteurs, fournisseurs, sous-traitants...
Sensibiliser le personnel
L'ingénieur qualité moteur contribue à la production et au bon rendement de l'entreprise, sans négliger les normes d'hygiène, de sécurité et d'environnement. À lui de donner l'exemple, et parfois de la voix, pour se faire entendre auprès de ses collègues... Professionnel du contact, il arpente ateliers et bureaux pour amener ses collègues à intégrer les exigences de la qualité dans leurs comportements quotidiens.
Spécialiste du démarrage
L'ingénieur qualité moteur conçoit, par exemple, des systèmes de propulsion qui, en éjectant des gaz à grande vitesse, permettent de lancer un satellite en orbite ou de faire décoller un aéronef. Son premier travail : choisir les composants, définir l'architecture de l'élément et son intégration dans l'aéronef. À lui de repérer et de supprimer toute défaillance. Ensuite, il élabore le réservoir où l'on stockera les fluides propulsifs, le moteur dans lequel ils seront brûlés, la tuyère pour éjecter les gaz, le système de pressurisation...
Vérifier la conformité
Une fois la phase d'études terminée, un prototype est construit. Des équipes internes d'essais et des organismes de certification le testent au sol, et éventuellement en vol (pour les avions, fusées...). L'ingénieur qualité moteur analyse ensuite les résultats, et vérifie qu'ils sont conformes aux attentes établies durant la conception, en termes de performances et de sécurité.
Coordonner les équipes
L'ingénieur qualité moteur anime et coordonne les actions menées, de la conception au développement du moteur en passant par les essais et la production des composants, pour s'assurer de la qualité à chaque étape. Toujours dans ce souci, il prévient ou traite chaque anomalie qui survient dans le processus.
Accès
Pour devenir ingénieur qualité moteur, il faut être titulaire d'un bac + 5 (diplôme d'ingénieur) voire d'un bac + 6 (mastère spécialisé) dans le domaine de la mécanique.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en mécanique, automobile, aéronautique...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en aéronautique et spatial, propulsion, thermique, mécanique, énergétique, fluidique...
- mécatronicien/ne
Curieux et touche-à-tout
Le mécatronicien est un professionnel polyvalent qui combine des connaissances en électronique, mécanique et informatique. On ne lui demande pas d'être un expert dans ces 3 disciplines, mais il doit néanmoins posséder un solide bagage technique et le goût du challenge pour se perfectionner sans cesse et mettre à jour ses connaissances. Il a une vision globale du produit qu'il suit, sur le plan technique, de la conception à la maintenance.
Autonome et adaptable
Le mécatronicien doit faire preuve d'autonomie dans son travail et être capable de gérer des projets variés, parfois de manière simultanée. Il maîtrise les logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur), intègre les normes qualité et est tourné vers la résolution des problèmes. Étant donné la miniaturisation toujours plus importante des systèmes, électroniques notamment, le mécatronicien doit faire preuve de minutie et de dextérité.
Bon communicant
Comme il est au carrefour de plusieurs disciplines et en lien avec de nombreux professionnels, le mécatronicien doit avoir des qualités relationnelles et disposer d'un bon réseau. Il doit en outre connaître l'anglais technique.
Du bureau à l'atelier
Le mécatronicien travaille sur un site industriel, en atelier, dans un service après-vente ou encore sur un chantier de montage. À la fois spécialiste de l'électronique et de la mécanique, il est surtout devant son ordinateur dans la phase de conception, mais doit également " mettre les mains dans le cambouis " pour les tests et les essais ou la maintenance des appareils.
En équipe pluridisciplinaire
Le mécatronicien travaille dans une équipe pluridisciplinaire, qui peut varier en fonction des projets. Il est en lien aussi bien avec les techniciens du bureau d'études que ceux des ateliers ou encore avec les laboratoires pour les phases de tests et d'essais. Il doit donc se créer un réseau de professionnels compétents et complémentaires.
Plusieurs interlocuteurs
L'ingénieur mécatronicien intervient aux différentes étapes de la vie d'un produit, depuis la phase de recherche-développement jusqu'à l'exploitation. Dans la mesure où il suit l'intégralité d'un projet sur le plan technique, il est amené à rencontrer clients et fournisseurs. Réunions et déplacements sont réguliers.
Un métier à géométrie variable
Devant son ordinateur, le mécatronicien conçoit des systèmes " intelligents " pour améliorer les performances de tous types d'équipements. Pour cela, il marie les avantages et les contraintes de 3 technologies : l'électronique pour le système de commande, l'informatique industrielle pour les logiciels de contrôle, la mécanique pour transmettre les mouvements. Les combinaisons entre ces technologies étant quasi inépuisables, elles n'imposent aucune limite à sa créativité, et son travail sera très différent selon son secteur d'activité.
Un bricoleur touche-à-tout
Beaucoup de mécatroniciens ont également des tâches de maintenance ; certains ne font même que ça. Pour les installations fonctionnant avec le minimum d'intervention humaine, il doit surveiller, régler et parfois réparer les systèmes mis au point. L'intelligence embarquée des réseaux de communication permet d'optimiser la maintenance d'ensembles complexes peu accessibles.
Veille technologique
Pour imaginer des systèmes toujours plus performants et sécurisés, il exerce une veille technologique permanente et expérimente de nouvelles idées dans son bureau d'études. Son activité requiert de travailler en équipe et d'établir des liens avec les laboratoires pour les tests et les essais.
Accès
L'industrie recrute des techniciens (bac + 3) et des ingénieurs (bac + 5). Les stages et les spécialisations sont des atouts, ainsi que la maîtrise de l'anglais.
Niveau bac + 3
Licence mention sciences pour l'ingénieur, électronique, énergie électrique, automatique ou mécanique, avec un parcours en lien avec la mécatronique
Licence pro mention métiers de l'industrie : mécatronique, robotique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur orienté mécanique ou mécatronique
Master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie mécanique ; mécanique
Etablissement
- ENI Tarbes - Toulouse INPTarbes65016
Ecole d'ingénieurs
ENI Tarbes - Toulouse INP
47 avenue d'Azereix, BP 1629
65016
Tarbes
05 62 44 27 00
• Enseignement : public
• Durée de formation : 1 an
• Rythme : temps plein
• Hébergement : hébergement organisé hors établissement
• Début : 01/09/2023
• Fin : 30/06/2024